Version boostée de la PC Engine, la SuperGrafx a marqué ceux qui bavaient devant les screenshots des magazines. La PC Engine était déjà supérieure à la NES, cette version talonnera même la MegaDrive de pas loin.

Malheureusement, seuls 5 jeux seront développés pour tirer pleinement parti des capacités de la console. Il faut dire que NEC a fait ce qu’il a pu pour gonfler une architecture déjà vieillissante. L’ajout d’un processeur vidéo et d’un autre contrôlleur pour gérer les priorités en dit long sur le casse-tête que devait être le développement sur la bécane.

La rétro compatibilité était parfaitement assurée avec la PC Engine, même le CD Rom (faisant de la console déjà pas très jolie une espèce d’Alien sortant d’un cocon plutôt dérangeant), mais son prix de lancement élevé empêchera la sauce de prendre. Plusieurs baisses successives arrivent, mais la console est arrêtée en 1993, 4 ans seulement après sa mise en service.