Manic shooter

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ManicType de shmup apparu vers la fin des années 90, qui radicalise le concept du shoot them up.

Un bon manic shooter se distingue par un nombre de balles hallucinant, se déclinant généralement en plusieurs couleurs (bleu et rose le plus souvent) pour permettre une meilleure visualisation ; un armement extrêmement puissant dès le début du jeu et un masque de collision particulièrement petit (de l’ordre d’une dizaine de pixels de côté), ce qui permet de porter toute son attention sur l’esquive. C’est en effet la différence fondamentale entre le shmup old school et le manic shooter : si le premier demande principalement de la précision de la part du joueur, le second exige surtout des réflexes et un sens inné du positionnement.

Les historiens du shmup s’accordent généralement à dire que le premier manic shooter à proprement parler est Batsugun de Toaplan. Citons également les très célèbres Dodonpachi (Atlus/Cave), Strikers 1945 (Psikyo) ou encore l’impressionnant Mars Matrix (Capcom/Takumi, ci-contre).

La grande majorité des manic shooters sont verticaux, toutefois il existe également quelques rares cas à scrolling horizontal, notamment Sengoku Blade (Psikyo).

NB : le terme correct est bien « manic shooter » et non « maniac shooter », déclinaison incorrecte de l’anglais.