Andorogynus
Un shoot avec un perso et une ambiance glauque, une fois n’est pas coutume.
Votre perso (androgyne ?) qui se tient en position fœtale devra évoluer dans des univers relativement indéfinis (vous voyez le 2e niveau dans R-Type ? ben là c’est tout le long du jeu !)…vers le bas. C’est ce qui constitue la principale curiosité du soft, en effet le joueur s’enfonce vers des profondeurs abyssales et ça n’a l’air de rien mais ça change pas mal les repères, d’autant que le mode de vue est de profil : on a donc le droit à un shoot vu de profil, mais vertical et qui descend ! En plus le perso peut se retourner et donc tirer à droite aussi bien que vers la gauche…. hum… je ne connais pas d’équivalent.
Pour le reste, vous possédez deux boucliers tournoyant autour de votre fringuant cosmonaute qui prendront les premiers dommage à leur charge et vous laisseront exploser (dans un joli effet gore genre dépressurisation de la combinaison) au bout de 2 contacts avec les boulettes ennemies.
Les power ups sont assez chiches, et la puissance de feu ne devient jamais dévastatrice, 3way, laser, rien que du classique. Le contact avec le décor n’est pas mortel, mais vous pourrez parfois vous laisser enfermer par une paroi placée pas un level designer vicieux. Si l’on rajoute en plus un niveau de difficulté corsé dès le 2e niveau et la taille imposante de perso et du masque de collision, il faudra vous accrocher pour en voir la fin. Même à l’époque où je m’accrochais, je n’ai pas réussi à dépasser le 4e ou 5e niveau…
Rien de bien folichon donc, un jeu qu’on essaiera plus pour son ambiance et son scrolling atypique et sa réalisation très correcte pour le support et l’époque.
Testé par Marthe2k3
Test crée le 12/03/06 à 16:20, modifié le 8/02/17 à 16:49