Denaris est une authentique copie de R-Type dans son déroulement, son gameplay et son armement. Vous allez devoir traverser 6 niveaux cauchemardesques à bord de votre vaisseau, qui ressemble à s’y méprendre au R-9 (sauf que son habitacle est vert!). Votre armement comporte un tir rebondissant (tiens ?), un tir frontal à plasma puissant (tiens ?), des satellites de protections qui se positionnent en haut et en bas de votre engin (tiens ?), et vous pouvez équiper votre ship d’un drone qui peut, sous l’effet de la capsule-bonus adéquate, se changer en un projectile à usage unique mais surpuissant.

Vous devrez donc voyager à travers des niveaux métalliques, organiques et glauques, et vous aurez droit au stage 5 à un énorme vaisseau ennemi (comme c’est bizarre!). Ajoutons à ça une difficulté élevée (je suis arrivé à la fin , mais avec de l’entrainement sur le jeu dont Denaris s’inspire, le jeu est faisable, ne dramatisons pas), et une tolérance zéro au niveau des erreurs de pilotage, et vous obtenez un jeu qui, si je n’en avais pas su le titre, m’aurait fait penser à une version alternative de R-Type. D’ailleurs, le boss final est un Empereur Bydo à la manque, moins beau mais tout aussi chiant à avoir !

Bon, il faut tout de même avouer que, passé une certaine frustration (difficile de trouver de l’originalité dans un jeu qui est le clone d’un autre jeu que l’on connait -quasi-par cœur), Denaris est un jeu plus qu’honnête, assez addictif et très bien réalisé. Dans l’absolu, il s’agit d’un bon shmup pour l’Amiga. Les graphismes sont fins et racés, la bande-son colle parfaitement à l’ambiance et la maniabilité sans reproche. Mais comme tous les clones de R-Type (et il y en a, prenez Rezon ou encore Blaze On), il ne peut que souffrir de la comparaison avec son illustre modèle.

Un bon petit jeu donc, mais qui n’apportera pas grand-chose à tous ceux qui -comme moi- font une fixette obsessionnelle sur le R-9…

NOTE : ce jeu a été développé et édité par Rainbow Arts, éditeur auquel Irem avait déjà concédé la licence R-Type et une partie de la licence R-Type 2 pour le développement de ces titres sur Amiga. Ceci explique peut-être cela ! Pour ceux qui ne connaissent pas R-Type (s’il y en a !) rajoutez 1 point à la note.