Retour vers  1999 GTakumi

10/10 Incontournable

Graphisme
Le style ne plaira pas à tout le monde, mais c'est très bien réalisé
Son
La bande son rock'n'roll est pas mal, mais bon on l'entend jamais :D

Versions existantes

Meilleurs joueurs

Postez votre score sur GigaWing !

GigaWing

  • 2 simultanés
  • Scrolling vertical

Produit par les brutes de Takumi pour le compte de Capcom, le premier volet des aventures des GigaWings lançait les bases du genre « manic shooter à bouclier », style cher à Takumi, qu’ils développèrent dans des jeux comme Mars Matrix ou la suite de GigaWing.

Une fois n’est pas coutume, le jeu se paye le luxe d’un scénario: mis en scène lors de petits dialogue variant suivant le personnage choisi, il raconte en gros la lutte contre un objet étrange et maléfique, le medalion, sorte de pièce d’or géante et visiblement contrariée. Les levels sont donc une longue course poursuite, avec à chaque bout l’affrontement d’une nouvelle incarnation du vilain bidule doré.

GigaWing propose de choisir parmi 4 pilotes au look manga plutôt réussi, qui ont chacun leur vaisseau particulier, la grosse différence résidant au niveau de l’arme secondaire (homing, gros missile, tir droit…) et de la puissance du tir frontal. En plus de leurs armes classiques, nos braves GigaWings disposent d’une arme secrète, héritage d’une ancienne et mystérieuse civilisation, la ReflectBarrier: laissez le doigt appuyé sur le bouton de tir, et après un court délai (délai qui sera un point clé du gameplay) votre vaisseau s’entoure d’un champ vous rendant invulnérable et absorbant les boulettes roses ennemies avant de les renvoyer dans leur direction d’origine.

Un élément très intéressant, donnant un gameplay unique et vraiment agréable, reposant à 100% sur une bonne gestion du timing de la ReflectBarrier pour traverser les passages les plus encombrés. Et encombré c’est peu dire: si les 2 premiers niveau sont relativement modérés, la suite tient du pur délire, avec ces cataractes démentes de boulettes roses que déverse le moindre petit adversaire. Le mythique boss final est sans doute d’ailleurs l’un des arrosoirs les plus énormes qu’a pu connaître le monde du shoot them up =) La difficulté, certes élevée, n’est cependant pas si démente qu’elle pourrait sembler: en maîtrisant bien le timing et les bons positionnements, il est humainement possible d’aller jusqu’au boss de fin. Le vaincre déborde par contre des compétences de l’humanoïde normalement constitué.

Les puristes verront sans doute dans GigaWing les défauts typiques du shooter ‘moderne » : quelques ralentissements (oui oh sans plus), gestion des collisions « généreuse » (comme souvent dans les gros manics, la seule partie vulnérable de l’engin est située au niveau des 3 pixels du cockpit) et confusion facilité par le magma monstrueux de sprites, de tirs et d’explosions.

Petit reproche personnel (ou alors je n’ai rien compris aux cutscenes en cours de jeu…) : la petite histoire mise en place avec l’arrivée du mystérieux ennemi, qui apparaît quand même 3 fois, finit en eau de boudin. Au final on n’en sait pas plus, le fil rouge est abandonné, c’est assez curieux (rectificatif sponsorisé par Cormano : il vous faudra en fait finir le jeu en un crédit pour affronter ce vrai boss de fin. Facile.)

Il n’en reste pas moins que GigaWing est un pilier du genre mêlant dextérité pure, gestion experte du timing et bourrinage de goret avec un équilibre atteint par bien peu d’autres titres.

Testé par Katmoda

Test crée le 23/09/04 à 10:05, modifié le 10/05/16 à 17:10