Jeu ressemblant pas mal à des titres comme Saint Dragon ou Syvalion, Dragon Breed permet au joueur de commander un petit chevalier, monté à dos de dragon. Le chevalier dispose d’une arbalète, le dragon de pouvoir spéciaux (feu, électricité, têtes chercheuses) variant suivant les power ups, ainsi que d’un beam à la R-Type. Le dragon est surtout invulnérable, il peut ainsi servir de bouclier, ou carrément à écraser les ennemis.

Le point fort de Dragon Breed c’est l’ambiance: les graphismes sont Irem-esques au possible, avec des boss monstrueux (et souvent d’une taille énorme) qui ne pouvaient sortir que des cerveaux malades de l’équipe d’Irem, des décors inquiétants et splendides, des sprites étranges et torturés. La bande son est aussi de bonne qualité, une ambiance glauque ponctuée des cris d’agonie des adversaires…
Suivant la couleur du dragon on dispose aussi de mouvements spéciaux, comme faire s’enrouler la queue autour du chevalier. Celui-ci peut aussi d’ailleurs descendre de sa monture pour aller ramasser des bonus, un point anecdotique mais amusant.

Au niveau point faible, j’ai trouvé la maniabilité vraiment énervante (le dragon est souvent plus encombrant qu’autre chose…) c’est très particulier…

Un très joli shoot, mais avec un gameplay qui ne plaira pas forcément du premier coup.