Retour vers  2005 GPhoenix Games

0/10 Nul

Graphisme
C'est de la merde !
Son
Ca va de pair avec l'image : c'est de la merde aussi.

Guerrilla Strike

  • 1 joueur
  • Scrolling vertical

Animé d’un genre de curiosité malsaine qui m’avait déjà fait tester des véritables perles comme Shadow of Ganymede et Search & Destroy, me voilà plongé dans les méandres de l’émulation Playstation 2, dans le simple et unique but de jouer à Guerrilla Strike [sic]. Ce jeu est une autre production de chez nos amis de Phoenix Games, un éditeur surprenant.

Pourquoi surprenant ? Faisons une analogie : vous savez ce que ce que la Junk Food ? Oui, plus vulgairement la « bouffe de merde ». Celle que l’on trouve dans certaines enseignes qui fourguent sans vergogne de la bouffe avariée farcie de bactéries. Et bien Phoenix Games c’est du « Junk Game ». Une boite spécialisée dans l’art subtil de développer ses titres avec un taille crayon, deux bouts de ficelle et un morceau de Patafix. Plus qu’à graver le tout et à la vendre même à bas prix, il suffit de trouver une douzaine de blaireaux et hop, l’affaire et rentabilisée. Et avec ce Guerrilla Strike, le schéma est parfaitement respecté.

Cet éditeur dont le catalogue est plus que risible s’amuse donc, à la façon d’un Joe D’Amato, a singer des licences connues de face à n’avoir rien à payer en matière d’achat de licence et d’ainsi parasiter des titres connus. Ici, c’est la série des « Strike » qui est passée à la moulinette (Desert, Urban, Siberian) et le résultat est à la hauteur ! Vous êtes un obscur militaire et vous devez manier un hélicoptère dernier cri pour sauver le monde d’une invasion indéfinie, faut dire que le scénario on s’en tape allègrement…

Et les quelques programmeurs de cette entreprise (il parait qu’ils ne sont que six) ne se tapent apparemment pas que du scénario. Ils se tapent aussi de leur job ! Comme on pouvait s’y attendre , tout est absolument minable. Les graphismes sont toujours aussi honteux, la maniabilité de votre esquif à rotor est lamentable en plus d’être incroyablement basique (un tir et c’est tout !), le tout dans un environnement sonore encore moins bandant que le son d’un électrocardiogramme. Le tout donne un jeu chiant au possible, d’une monotonie sans pareille, et bien évidemment sans le moindre rebondissement ni le moindre boss de fin de niveau. Chez Phoenix Games, on sait comment montrer son dédain du joueur…

Il est fort étonnant de trouver de pareilles immondices sur ce qui est pourtant une console 128 bits. On peut quand même s’interroger : Sony a vraisemblablement du donner son accord pour permettre à l’éditeur de développer sur une de leurs bécanes. Le fait que Phoenix Games prenne les joueurs pour des cons est avéré, mais pourquoi diable Sony ne s’est-elle pas opposée à ce que ces sinistres farceurs continuassent ainsi à insulter le public ? Après avoir quelque peu pris connaissance du catalogue de Phoenix Games, j’en suis parvenu à la conclusion suivante : le fabricant des supports sur lesquels cet « éditeur » a sévi est tout aussi coupable.

Bref, pas grand chose à rajouter, le jeu est si mauvais qu’il en devient irréel, et même si je ne m’attendais pas à autre chose qu’à une authentique purge, je suis sans cesse étonné de voir à quel point la médiocrité peut toujours atteindre les abîmes. Quand je pense qu’à sa sortie, cet étron était vendu trente euros…le prix d’un Raiden III ! Pour sûr qu’avec une petite douzaine d’abrutis crédules, les comptes de chez Phoenix Games devaient être solidement renfloués.

Et donc, pour éviter de sombrer dans une vulgarité qui serait tout sauf à mon honneur, je conclurai ce test en disant simplement ceci : messieurs de chez Phonix Games, je vous vomis au visage, j’exhibe mes parties honteuses à vos tantes et je vous crève mon acné à la gueule, histoire de finir avec une référence à un des plus savoureux dialogues du septième art, que vous avez bien sûr tous reconnu.

Testé par Yace

Test crée le 20/07/11 à 14:44, modifié le 3/10/17 à 17:58