Sous un titre un peu pompeux écrit en introduction du jeu : Project R.S.2 (entendez par-là Project Radiant Silvergun 2), Ikaruga laissait entendre qu’il pourrait bien s’agir de la suite du fameux jeu de la même firme sortie sur Saturn, mais au premier abord il n’aurait eu de la suite que le nom, car c’est un jeu radicalement différent que nous propose Treasure.

L’histoire se situe sur une planète perdue tyrannisée par des ennemis ayant obtenu le Pouvoir des Dieux. Bien entendu les vilains garnements veulent imposer leur suprématie sur l’ensemble de la planète et c’est là que vous intervenez. Le background a l’air intéressant mais n’est absolument pas exploité dans le jeu, donc passons.

Ikaruga se présente comme un énorme puzzle où vous devez, pour obtenir un maximum de point, enchaîner des combos en pulvérisant 3 vaisseaux de couleurs identiques (noir ou blanc) d’affilés. Votre armement est plus que basique: un tir principal non upgradable et une décharge de missile rechargeable par un bouclier permanent de couleur noir ou blanc (interchangeable) vous permettant d’absorber le tir adverse de même couleur.

C’est l’utilisation intelligente du bouclier qui donne toute la dimension au gameplay d’Ikaruga. Un ennemi tué par la couleur de tir lui correspondant relâchera des salves absorbables par le bouclier rechargeant ainsi votre batterie de missiles, mais sera aussi plus difficile à détruire. Le système de combo est superbement efficace et demandera des nerfs d’acier pour le maîtriser.

Le jeu est accompagné d’une musique véritablement envoûtante qui s’accorde parfaitement avec l’action (vous en viendrez vite à les avoir dans la tête). L’animation est fluide et les ennemis sont tous extrêmement bien détaillés tout au long des 5 niveaux du jeu. Le dernier étant à mon goût le moins intéressant.

Si on se base uniquement sur le fait d’avancer bêtement, on risque vite de se lasser, mais si on essaye de réaliser les combinaisons, alors Ikaruga devient un vrai régal pour les maniac-shooter que nous sommes.