Knightmare est comme vous l’aurez deviné vu les screenshots est un shoot pédestre, où l’on incarne un petit chevalier nommé Popolon. Bon, là, vous vous dites qu’entre le jeu de mot du titre et le nom du héros, ça part mal. Et bien pas tant que ça en fait. Certes les graphismes sont… hum… simples et plutôt flashy, la musique est à l’avenant, mais le système de jeu est assez sympa. On sent le savoir faire Konami dans le gameplay, jugez plutôt…

Il existe des bonus d’armement, où à l’instar de Twinbee, on tire sur l’item pour sélectionner son arme. Ici c’est nettement plus jouable car l’item en question ne recule pas, mais reste quand même souvent difficile à négocier en pleine action. On peut donc obtenir, en plus des flèches de base, une double flèche, des épées, un boomerang, des boules de feu et des flèches enflammées. Ces armes évoluent sur 2 ou 3 niveaux de puissance.
Ensuite, il y a des powers up, qui s’obtiennent de la même manière, mais qui concernent notre héros lui-même. Au menu, speed up, bouclier (indispensable), invisibilité ou invulnérabilité temporaire.
Enfin, des points d’interrogation disséminés au cours des niveaux, et activés en tirant dessus, ont divers effets. Certains détruisent tous les ennemis, d’autres gèlent l’écran, ou donnent des one ups. Ces derniers sont d’ailleurs souvent cachés, et doivent d’abord être touchés d’un tir pour apparaître, si bien qu’on peut passer à côté assez facilement.

Le système de jeu est donc assez sympa, le bestiaire est plutôt original car dans le ton du jeu. Petits chevaliers, fantômes, squelettes, chauve-souris, et Méduse ou Maître d’armes pour les boss.

Hélas, la difficulté est à se dévisser la tête, et si on peut arriver jusqu’au stage 2 ou 3 en insistant un peu, se farcir les 8 stages relève de la gageure. De plus, obligation de le one-créditer (pas de continue, on rigolait pas à l’époque chez Konami :). De plus, cette difficulté est largement accentuée par l’âge du soft. Ca clignote pas mal, et le scrolling par blocs n’aide pas non plus.

Une petite curiosité à essayer, et qui donnera une suite génialissime, qui n’a malheureusement pas sa place ici, puisqu’il s’agit de « Maze of Gallious », un jeu d’arcade aventure de premier ordre.