Nemesis 2
Voici un épisode que je pensais exclusif au Msx, mais au vu du test de Nemesis 90 kai par Psychogore, j’ai un doute…
A vérifier donc, mais quoi qu’il en soit, ce Nemesis 2 est d’excellente facture, et ce pour plusieurs raisons. Si le gameplay demeure inchangé, cet opus apparait bien moins daté que son ainé. Tout d’abord, le son constituait à l’époque une petite évolution, puisque Konami introduisait pour la première fois une puce (dite SCC) à la cartouche, qui permettait au soft de cracher une musique sur 8 voix. C’est sur ça fait rigoler maintenant qu’on joue sur DVD, mais à l’époque, 8 voix, c’était le philharmonique de Prague….
Ensuite, le graphisme est bien plus fin que pour le 1er, et même si la palette de couleur reste limitée, c’est du beau travail. Enfin, les niveaux sont assez originaux, et permettent beaucoup d’interaction avec eux. Le jeu débute dans une variante du niveau 1 de Gradius, mais dans des teintes bleues, se poursuit à travers une planète envahie par les plantes. Le classique niveau de flammes est là, et constitue une belle prouesse pour l’époque, avec ses jets de flamme à éviter. Le niveau le plus original est sans nul doute le niveau dans les ruines, d’inspiration grecques, où l’on doit détruire les colonnes pour se frayer un passage, tout en se méfiant des réactions en chaine causées par leur destruction : du caviar au niveau gameplay, mais rendu hélas délicat par l’absence de « vrai scrolling » remplacé par un déplacement « par cran » comme Nemesis premier du nom sur ce support. (La prochaine fois je fais une phrase moins longue, promis ;-).
Le jeu se termine naturellement dans l’antre métallique du grand méchant, par un 7e niveau démoniaque. Et là on croit que c’est fini.
La décence m’interdit de dire où on peut se mettre le repos qu’on pensait avoir bien mérité, car on nous alerte qu’un danger encore plus grand menace la terre. Il faut donc refaire tous les stages dans l’ordre décroissant jusqu’au premier, pour enfin pouvoir accéder au VRAI dernier stage, d’une difficulté à se dévisser la tête. Ce n’est qu’au bout de ce 14e stage que le générique de fin se dévoile sous nos yeux écarquillés et nos pouces en compote.
Pour compléter ce tableau ydillque, chaque boss, après destruction est…. euh…. pénétrable…. Enfin, en rentrant dedans on accède à un niveau secret qui permet de gagner une arme spéciale à conditon d’arriver au bout en un seul morceau. Ce qui au final, fait une vingtaine de niveaux, sacrée durée de vie pour un shoot, surtout de cette époque.
Un Nemesis à essayer donc impérativement, d’autant que pour les amateurs de curiosité, quand on met un autre jeu konami, « penguin adventure », le vaisseau se transforme en pigouin, et les items en poissons 😎
Testé par Marthe2k3
Test crée le 11/04/05 à 09:13, modifié le 9/06/16 à 20:24