Un des premiers jeux à avoir donné la tendance : Xbox360 = nouvelle console pour les shmups, Omega Five s’en tire bien, très bien même.
La petite team de Natsume nous pond ici un Forgotten Worlds like. Si le style de shmup avec visée et déplacement distincts est revenu en force ces derniers temps (geometry wars & co), on a le droit pour une fois à un « vrai » jeu avec de la scénarisation, des niveaux, ce qui en fait une production assez à part.
Un stick pour diriger, un stick pour tirer à 360 degrés, un bouton d’esquive et une bombe, voilà qui constitue une base de gameplay assez riche.
Hormis, la visée, le dodge constitue la petite orignalité du jeu. En effet, grace à la touche adéquate, notre perso se « téléporte » de quelques mètres, échappant ainsi à certaines attaques, et transformant les projectiles ennemis et bonus.
Cette pratique requiert beaucoup de doigté, car si on supprime les menaces immédiates, on peu aterrir assez facilement dans d’autres ennemis. De plus cette esquive se paie par un peu de vie en moins. Discutable donc…
L’autre point important est la différence notable de gameplay suivant les persos.
Avec Ruby, on profitera d’un grappin indestructible, qui absorbera les projectiles ennemis, et s’aggripera sur commande aux ennemis résistants. Sensei, lui, bénéficie d’une zone de protection où les tirs sont ralentis, et peuvent être renvoyés en repressant rapidement le stick de tir dans la direction souhaitée.
Les différences sont donc réelles suivant qui l’on prend, d’autant que deux personnages supplémentaires sont à débloquer.
Pour le reste, on a droit à du classique à savoir un compteur qui grimpe avec les combos, des power up, et des cristaux à ramasser pour refaire son stock de bombes.
Trois types d’armes sont dispos, vert, rouge, bleu, et on upgrade en prenant plusieurs fois la même couleur de suite.
Quatre niveaux seulement, c’est un peu court, mais il y a pas mal de modes et de challenges à débloquer pour rallonger l’intérêt, et réellement s’intéresser au scoring pour les plus acharnés.
Ce qui frappe le plus, c’est le professionnalisme et le soin apporté au jeu. C’est beau, fin, très fluide, et bien mis en scène. Les effets sont nombreux et réussis, le design est globalement sympa, et les midboss cassent bien le rythme, comme le ver géant du stage 2 qui poursuit le joueur une partie du niveau. La taille du perso est le plus gros bémol. Cela rend les slaloms assez ardus, mais comme le jeu est globalement assez facile, on pardonnera ce petit problème, d’autant que la hitbox se limite à peu près au torse du perso.
Un shmup à 10 euros aussi soigné, c’est vraiment un bon investissement, pour qui n’est pas allergique à la dématérialisation (moi aussi j’ai un peu de mal, mais bon, c’est le seul moyen de l’avoir alors….) C’est vraiment un jeu « pro » qui n’aurait pas fait tache dans une sortie retail à 30 euros, comme Gradius V par exemple.