Quarth
Voilà un digne représentant de la petite famille des shoots/puzzle.
Ou plutôt non, des puzzle shoots. Car ici, il est plus question de jeu d’adresse à la Tetris que de shoot tactique à la Ikaruga.
En effet, des formes à remplir se présentent à nous, descendant lentement du haut de l’écran. Il convient alors de « combler » les formes avec les tirs de notre vaisseau afin d’en faire des rectangles, qui s’effaceront et créditeront le joueur de points. La référence à Tetris est vraiment très présente (faire des rectangles au lieu de former des lignes), mais le fait d’avoir mis le soft à la sauce shoot injecte beaucoup plus de nervosité au gameplay.
Le jeu se déroule comme un shooter vertical classique, avec un scrolling que le joueur peut seulement accélérer, un peu comme on accélère la chute des pièces dans Tetris lorsqu’on veut grappiller un peu d’avance.
Seul, le manque d’upgrade et de power up rend le jeu vite lassant, et le fait de pouvoir choisir 4 vaisseaux en début de partie ne change rien à cela car ils possèdent tous la même vitesse et la même arme.
A noter que la vitesse du scrolling est paramétrable, ce qui influe directement sur la difficulté, ainsi que le niveau de départ.
En revanche, pour peu que vous peu que vous ayez un frère de shoot sous la main, le jeu devient alors démoniaque. Le mode coopératif est déjà bien sympathique et c’est un plaisir de shooter le plus vite possible les formes, qui au fil des niveaux deviennent aussi vicieuses que de vrais aliens…
Mais LE mode de jeu de Quarth, c’est le duel. Là, c’est chacun pour soi, et celui qui complète un rectangle réduit alors d’autant de blocs la visibilité de son adversaire. Le jeu devient alors une course à remplir les formes le plus vite possible, mais également à prendre des risques. En effet, plus le rectangle formé comporte de pièces, plus l’adversaire s’en trouve pénalisé, on se sent donc obligé de faire le plus gros combo possible, même à partir d’une pattern pourtant simple et petite. Évidemment cette technique est à double tranchant, car on peu se retrouver débordé, et se faire avoir à son propre jeu. De même, le fait de faire scroller l’écran plus rapidement peut conduire à bêtement rentrer dans le rectangle qui est en train de disparaître. Rageant.
Bref, vous l’aurez compris, Quarth est un jeu à jouer avec un pote, de préférence mauvais joueur :).
Et là, malgré l’absence de power ups ou autres bonus, le jeu devient rapidement addictif.
Testé par Marthe2k3
Test crée le 23/04/05 à 21:44, modifié le 10/10/17 à 18:16