Retour vers  1996 SKonami

9/10 Excellent

Graphisme
Formidables. D'une rare finesse et colorés, un enchantement vous dis-je.
Son
C'est une institution dans Parodius, les musiques doivent être festives et décalées avec un haut niveau d'excellence. Pari tenu.

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Sexy Parodius

  • 2 simultanés
  • Scrolling horizontal

Ultime avatar de la délirante série des Parodius, Sexy Parodius fut porté sur consoles Saturn et Playstation. Et histoire de conclure dignement la saga (jusqu’à un nouveau volet, qui sait ?), ces portages sont de toute beauté.

Ah, Parodius ! Inutile de revenir sur ce qui a fait de cette saga complètement barrée une des plus grandes réussites de Konami. Venons-en au fait avec cette version Playstation du fameux Sexy Parodius. Comme à l’accoutumée, le jeu propose un roster toujours complètement tordu mais à l’incroyable variété d’armement (à ce propos, Michael le porc angélique au cache-sexe ainsi que le vaisseau Shooting Star sont d’une redoutable efficacité) et six levels blindés d’action vous attendent.

Six ? Six levels seulement ? Ben oui mon bon Monsieur, mais si ce nombre semble réduit, la durée de vie du jeu n’en souffre que très peu : chaque stage (hormis le premier) se double d’une mission secondaire comme collecter un nombre pré-établi de pièces ou détruire un nombre convenu d’ennemis en particulier. Selon votre réussite ou votre échec, vous serez téléporté vers tel ou tel stage suivant. Ce qui augmente les possibilités du jeu, sans oublier que comme dans tout Parodius qui se respecte, la précision sera de mise dès le deuxième level. Le jeu est en effet assez sévère et ne pardonnera aucune erreur de navigation, les ennemis étant certes loufoques mais également hostiles et pour certains étonnamment prolixes en tirs.

L’histoire est toujours aussi débile : cette fois, notre gentil poulpe dont je ne vous ferai pas l’affront de rappeler son nom que vous connaissez tous a créé une agence de services et s’offre de remplir les missions qu’on lui demande d’exécuter. Et si vous réussissez, vous serez récompensé de jolies petites images…Par contre si vous échouez, vous serez également gratifié d’images…mais bien moins suggestives !

Car si ce volet s’intitule « Sexy Parodius », c’est pour une raison : l’accent a été mis ici sur une gaudriole avérée mais plus suggestive que réellement explicite (c’est un jeu un brin coquin mais pas à diffuser sur Canal+ le premier samedi du mois tout de même).D’ailleurs, ce sont quelques écrans à peine plus fripons que ce à quoi on avait déjà eu droit dans les volets précédents qui justifient le terme de « Sexy », mais c’est tout ! Le jeu reste bel et bien un titre tout public, et son aspect comique est toujours aussi travaillé et carrément grave par moments, comme tirer dans les roupettes surdimensionnées d’un renard qui risque d’avoir du mal à s’en remettre…Quant au son, on pourrait tout résumer en une formule : c’est du Parodius !^^

Au delà de l’aspect purement ludique, on retrouve bien évidemment de nombreux clins d’oeil et autres allusions à l’univers Konami dans ce Parodius, et deux stages spéciaux sont au menu : un special stage à débloquer une fois le jeu achevé à la manière d’un Gokujo Parodius (avec rappels à Thunder Cross II et Vulcan Venture entre autres) ainsi qu’un boss Mode inédit qui ne sera pas sans rappeler de gentils souvenirs à ceux qui ont fait leurs classes sur le premier épisode de la série.

Bref : Konami réalise à nouveau un sans faute avec ce titre qui s’élève sans peine au rang des meilleurs shooters de la Playstation, et nous offre un jeu dont le moins qu’on puisse dire est qu’il sort des sentiers battus dans son déroulement même s’il repose sur une recette ultra-classique.Hormis la version NES qui pêchait à mon sens par une animation vraiment médiocre (même si on peut l’excuser pour son caractère très ambitieux au regard des capacités de notre bonne vieille NES), Parodius restera une série des plus efficaces et des plus réussies de l’histoire du shooting game arcade et console.

Pour conclure comme je l’avais déjà écrit dans le Fanboy Inside dédié : Konami : laisse tomber ce triste délire d’Otomedius, et refais-nous un vrai Parodius aussi bon et riche que les précédents ! Ainsi, peut-être investirai-je dans une console current gen avec tout ce qui s’ensuit de DLC…

Testé par Yace

Test crée le 30/09/11 à 08:32, modifié le 18/05/16 à 07:08