Spanner-X fait parti de ces innombrables doujins, développés sur X68000, par de petites équipes souvent composées de 2 ou 3 personnes, mais dont le talent n’a rien a envier aux boites dites pros.
Leurs productions sont souvent très soignées, parfois originales et quelques fois de véritables petits bijoux de jouabilité.
Malheureusement pour la Team MM, seul le premier qualificatif convient à leur rejeton. Spanner-X est certes graphiquement assez agréable, mais reste archi conventionnel dans son déroulement et ce malgré les efforts des développeurs pour introduire certains éléments censé varier le gameplay.

Avant de commencer la partie vous vous retrouverez face à un écran vous demandant de choisir une arme secondaire parmi les 6 proposées. Une fois choisie, celle-ci ne sera plus sélectionnable jusqu’à la fin du jeu. A vous de faire le bon choix, car certaines armes vous seront plus utiles que d’autres dans certains stages et l’issue de ceux-ci en sera d’autant plus facilitée.
Ainsi, sitôt votre attirail prêt, vous pourrez embarquer à bord de votre engin et vous lancer à l’assaut de l’ennemi.
Celui-ci dispose d’une barre d’énergie, qui mis à part sa fonction première, a d’autres utilités. En effet une simple pression de touche vous permettra, en échange d’une barre d’énergie, de momentanément surbooster votre tir principal, ainsi que votre tir secondaire, lui attribuant parfois même de nouvelles propriétés.
A vous de gérer cela correctement, de manière à vous défaire plus facilement des ennemis encombrants, tout en ne vous mettant pas dans une situation délicate.
Heureusement ce mécanisme peut également s’activer en récupérant les pastilles lâchées par les ennemis que vous aurez dégommé, bénéficiant ainsi des mêmes effets de surboost temporaire, sans pour autant vous vampiriser.

Graphiquement, comme je l’ai déjà dit, le constat est plutôt positif mais pas exempt de défauts.
Les différents décors sont vraiment réussis, cela étant essentiellement dû aux couleurs employées pour ceux-ci, leur donnant un cachet vraiment particulier proche de l’aspect d’une peinture. Par contre là où ça cloche, c’est que ceux-ci paraissent par moment un peu vide.

Au final le bilan est plutôt mitigé, à l’époque de sa sortie Spanner-X aurait certainement eu de quoi vous divertir, mais il faut avouer que 15 ans après le constat n’est plus le même. Non pas qu’il s’agisse d’un mauvais jeu, juste que Spanner-X date d’une époque qui est révolue et ce serait dommage de perdre son temps en y jouant alors que le X68000 regorge de petites perles.