Retour vers  1995 SNintendo

10/10 Incontournable

Graphisme
sûrement les plus aboutis en matière de 3D sur la Super Nes. clairs et rapides
Son
bruitages identiques au premier opus, des musiques bien dans l’esprit du soft

Star Fox 2

  • 1 joueur
  • Scrolling multidirectionnel

Pourquoi ce titre?

Le renard des étoiles 2 devait sortir en 95, mais finalement n'a jamais vu le jour.

Que dire ? Par où commencer ? Peut être par Octobre 2004, date ou l’on a entendu parler d’une rom SNES au nom de Star fox 2.
Ce jeu, qui n’est jamais sorti sous une quelconque version commerciale, n’est pas vraiment un jeu complet, fini, avec son « Nintendo seal of quality« . C’est une compile des différentes versions de travail du jeu (merci aux fans qui ont « fait » ce jeu !), mais cela lui suffit amplement.
Certes, le mode multijoueur (un vs 2 players) est passé à la trappe, faute de développement, mais l’essentiel est là : LA suite du premier star fox/starwing en mieux, plus beau, plus rapide, plus de bonnes choses, etc.

L’aspect graphique en effet a suivi son petit bout de chemin depuis la première mouture, le framerate a presque été doublé, et l’on note l’apparition de polygones texturés (si, si !!) (Merci le Super FX 2 !). Les décors ont été revus avec une plus grande variété (espace, vaisseaux, bases, sur terre, sur et sous (!) l’eau…) même si la marque de fabrique est toujours présente (du gris, du bleu, de l’orange 😉
Du point de vue sonore, c’est du tout bon, on retrouve les bruitages et explosions du premier opus, avec des musiques différentes mais bien dans l’esprit de la série.

La grande nouveauté est l’interface principale. Au lieu d’avoir une carte avec 3 courses, le joueur, après avoir choisi son niveau de difficulté, gère en autonomie le choix des niveaux.
On part de Corneria, avec deux vaisseaux, un joueur et un CPU, avec en soutien tactique une base orbitale mobile et un satellite de défense.
Il y a sept planètes disponibles sur cette carte, chacune contenant un niveau (Titania, Macbeth, Meteor, Venom, Fortuna, Eladard, et le repaire d’Andros). Le joueur ne doit pas forcément toutes les faire, mais uniquement libérer celles prises par l’adversaire. Et la ou ça se corse, c’est que tout bouge en continu sur cette carte, Andros envoyant tout le temps des missiles et des vaisseaux sur Corneria, ainsi que des croiseurs pour (re)conquérir les différentes planètes.
Vous pouvez agir et intercepter les vaisseaux, missiles et croiseurs dans l’espace interplanétaire, les empêchant ainsi de semer le mal… Mais la Star Wolf Team elle aussi sera de la partie…
On choisi 2 personnages parmi 6 dispos au départ, avec 3 vaisseaux aux caractéristiques différentes (vitesse, boucliers, temps de chargement du blaster, « spécial » différents [nova bomb, vie max et bouclier]). Si le joueur meurt, il continue avec le coéquipier. Le « blaster » est une nouveauté fort bien venue, il permet de charger une jauge, et une fois celle-ci remplie, de locker une cible. Fantastique ! De plus, votre base orbitale permet de recharger l’énergie des vaisseaux, et en plus, est mobile ! (elle peut être mise en orbite autour de n’importe quelle planète « libre »)

Le gameplay est superbement étudié, on retrouve les commandes de Star Fox instinctivement, et les nouveaux mechas se contrôlent instinctivement (en appuyant sur select, votre arwing se transforme en robot bipède rappelant curieusement l’opus de la N64 😉
Mais surtout, le jeu est prenant, on lutte corps et âme pour défendre Corneria, on grappille planète après planète, on essuie des revers, on recharge, on repart, on cogite sur les mini-énigmes qui protègent les « switchs » des entrées des bases, on court, on saute, on vole, on intercepte, le tout est rapide, addictif, et surtout fun, très fun, avec une « replay value » rarement atteinte.
Pourquoi ne pas avoir sorti ce bijou sur SNES ? N64 oui, certes, mais ce Star fox 2 est le chaînon manquant qui à développé les innovations de l’opus 64.
C’est aussi le chaînon manquant de votre vidéothèque, et je ne peux que vous le recommander fortement ; pour compléter en apothéose la ludothèque de la SNES.

Le principal reste en effet de pouvoir apprécier ce jeu même si l’on y joue un peu tard (10 ans après…). Comme on dit : mieux vaut tard que jamais, jetez vous dessus.
Merci Shigeru Miyamoto !!

Testé par Maldoror

Test crée le 24/03/05 à 14:30, modifié le 14/02/18 à 20:02