Enième reprise du gameplay « à la Defender« , Strike Force tente de rajeunir le concept du shmup « à sauvetage » en y apportant quelques idées.

Votre mission: sauver les scientifiques d’une planète envahie par des Godzilla tout pas beaux, ou encore entièrement nettoyer votre zone de combat pour passer à la suivante. fait amusant, les individus à sauver sont largués depuis des engins spatiaux, et vous ne risquez aucun malus si, en voyant que vous n’arriverez pas à les sauver, vous décidez d’abréger leurs souffrances… Mais si vous arrivez à les rattraper avant qu’ils ne finissent en purée, ils resteront sous votre engin et lanceront quelques tirs.

Le jeu étant un hommage à Defender, inutile de s’attendre à du transcendant question graphisme et son. C’est basique et limite décevant, les sons étant quasi-inexistants (mais les digits vocaux sont très réussis). Les vaisseaux sont très rapides, et histoire d’actualiser un peu la chose, les ennemis sont plus nombreux et on retrouve même quelques motifs de tir par moments…

Les armes sont également nombreuses, et vous pourrez les choisir tous les deux niveaux. Mais bon, elles sont souvent très chères si vous payez avec les bonus recueillis… Ou alors, chaque achat vous coûtera un crédit ! Drôle d’idée… Pour forcer le joueur à remettre de la fraîche dans la fente prévue à cet effet, et ce sans qu’il n’ait fait Game Over… Ouais, bonjour l’arnaque. Sous MAME, les crédits sont illimités, alors curieusement toutes les armes sont à votre portée dès le début, plus besoin de bien gérer sa partie… Du grand n’importe quoi en somme.

Un jeu qui n’atteint donc pas réellement son but, mais qui devrait satisfaire les amateurs de Defender et autres Choplifter. Mais pourquoi se contenter d’une copie quand on peut jouer aux originaux ?

En toute franchise, ce jeu m’a profondément ennuyé. Son plus gros défaut est de n’avoir pas trouvé l’équilibre entre sa volonté d’imiter un vénérable ancêtre et sa volonté de moderniser la chose. Sans goût ni âme véritable, Strike Force est de ces jeux que le temps a définitivement enterrés.