Sorti en arcade en 1997, Strikers 1945 II fut également porté sur Saturn l’année suivante, il faut croire que la politique de Psikyo était d’attendre un an pour concéder ses licences pour le développement de portages sur Sega Saturn.
Le jeu reprend et amplifie les idées déjà présentes dans le premier volet en y apportant un soin supplémentaire : des graphismes améliorés qui gagnent en netteté, des engins toujours aussi diversifiés et ayant chacun leur efficacité. Le gameplay originel est repris également (tir normal, tir spécial et smart bomb). Le déroulement du jeu est en tous cas beaucoup plus nerveux, les attaques spéciales se lancent plus rapidement et,nouveauté par rapport au premier, ont trois niveaux de puissance. Plus la pression sur le bouton de tir est longue, plus l’attaque sera destructrice et durable, sous réserve que le joueur dispose d’une barre d’attaque secondaire suffisamment chargée. Les motifs de tir sont de plus bien plus travaillés, les attaques des boss plus élaborées, leurs transformations toujours aussi spectaculaires.
Le jeu comporte toujours 8 niveaux (les quatre premiers arrivant dans un ordre aléatoire), et la difficulté est revue à la hausse d’autant que les engins proposés sont globalement plus efficaces que ne l’étaient ceux du premier volet.
La version Saturn propose un habillage exclusif : une introduction spéciale, 3 modes d’affichage identiques à ceux du premier opus, un choix entre plusieurs niveaux de difficulté. Pour le reste, on ne peut une fois de plus que constater la fidélité du portage à son ainé des salles obscures.
On remarque cependant que les explosions ont une petite tendance être pixellisées surtout pour les plus grandes d’entre elles, mais ce n’est qu’une défaut mineur au regard de la qualité du reste.
Gameplay rapide et nerveux, action non-stop, grande variété des engins et des techniques d’attaque, motifs de tir bien construits, boss à rebondissements et durée de vie plus qu’honorable : Strikers 1945 II sur Saturn s’en sort avec les honneurs, pour donner au final une conversion plus qu’honnête de ce jeu déjà assez addictif. Un titre qui marque vraisemblablement un passage à un niveau supérieur de réalisation et de difficulté dans le catalogue des shmups de l’éditeur.
Merci à Murazame de Satakore pour m’avoir autorisé à utiliser ses captures d’écran.