Dans Talespin (prononcez « Télspine », quoique la prononciation à la française me fait bien rire aussi), vous êtes l’ours Baloo (mais oui, le gentil ours un peu benêt du « Livre de la Jungle » ( Disney, 1966), et vous allez devoir traverser les zones envahies par les sbires de votre ennemi juré, le renard Don Carnage.

Capcom avait signé au début des années 90 un contrat lui accordant la licence Disney pour le développement de jeu sur console Nintendo; on a ainsi eu Rescue Rangers et Rescue Rangers 2, Duck Tales et Duck Tales 2 ou bien encore Adventures in the Magic Kingdom sur NES, on a eu Aladdin et l’excellentissime The Magical Quest Starring Mickey Mouse sur SNES…Bref il y en a eu un bon paquet. Et bien , parmi ces titres qui exploitaient la licence Disney, il y avait un shmup : Talespin, porté sur NES et GB. C’est cette dernière version qui nous intéresse.

Votre avion peut tirer vers l’avant et en diagonale, et une pression sur l’autre touche le fait se retourner , ce qui vous permettra de tirer vers l’arrière; le tir est réduit à sa plus simple expression, quelques bouboules qui sortent de votre avion…Les graphismes témoignent d’un certain soin (il faut que les sprites soient reconnaissables dans un jeu à licence !), la musique est très enfantine et reprend certains thèmes de la série dont le jeu est tiré (j’en regardais un peu à l’époque , mais ça ne m’a pas plus marqué que ça…), et chaque level se termine par la rencontre avec le boss.

Comme l’immense majorité des jeux Capcom-Disney, la facilité est excessive, il faut vraiment le vouloir pour se faire descendre, d’autant plus que vous avez trois à 2 impacts (le 3ème est fatal) par avion, sans qu’il n’y ait vraiment pléthore d’ennemis à l’écran…OK, on est sur GB et les sprites sont de taille honorable, mais tout de même, c’est bien vide tout ça !

Passé cette critique, d’aucuns me diront (et ce sans doute à juste titre) qu’il s’agit d’un jeu pour les plus jeunes…Bon, alors laissons-le aux plus jeunes, et retournons jouer à des shmups un poil plus violents et un poil plus généreux en projectiles…

Une cartouche parfaite pour occuper le petit frère ou la petite sœur casse-bonbons, c’est toujours plus humain que de l’enchainer au radiateur par des menottes, non ? (OK, c’est pas drôle, mais je l’écris quand même, na !)

(Grosse voix bien gentillette): Il en faut peu…Il en faut peu pour être heureux !