Touhou 06 – Embodiment of Scarlet Devil
A.k.a. Touhou Koumakyou
Historique et présentation
EoSD ? Qu’est ce que c’est ? Et bien c’est un Shoot’em up paru le 11 aout 2002 sur PC, en effet c’est le premier volet de la série Touhou compatible avec Micro**** Win**** (les précédentes versions n’étaient disponibles que sur la plateforme japonaise du PC-9800) ce qui a attiré le regard occidental sur les travaux d’un développeur, programmeur et designer de génie connu sous le nom de ZUN et qui a lancé le phénomène Touhou devenu mondial a ce jour.
EoSD à été développé et publié par la Team Shanghai Alice dont ZUN est le seul membre ^.^.
Ce changement de plateforme a permis a ZUN de créer des thèmes musicaux qui sont (avis perso) extraordinaires mais se sont légèrement dégradés avec les opus suivants (mis a par le theme du dernier boss extra de Imperishable Night qui les égale largement) (avis perso fini).
Dans cet opus, comme dans tous les autres d’ailleurs l’action se déroule a Gensokyo, une sorte de monde parallèle où cohabitent : jeunes filles humaines comme la première héroïne Reimu Hakurei (gardienne du sanctuaire Hakurei), de jeunes filles sorcières comme la deuxième héroïne Marisa Kirisame, de jeunes filles youkai(démons), de jeunes fées, de jeune filles vampires etc … ^.^
La storyline ne casse pas des briques mais contrairement a beaucoup d’autres shmups ZUN attache une grande importance a l’évolution de ses personnages dans les opus ce qui les rend très attachants.
Pour la faire courte : un épais brouillard écarlate s’est levé sur Gensokyo cachant ainsi la lumière du jour, ainsi nos deux héroïnes partent enquêter pour savoir de quoi il en retourne.
Gameplay:
EoSD est un vertical shmup solo possédant 3 mode de jeux et utilisant 3 boutons « tir » « bombe » et « focus » qui ralentit le déplacement et focalise les tir pour une optimisation des dégâts.
Le mode Start (seul disponible au début) qui propose 4 niveau de difficulté avec leurs connotations spécifiques -Easy « pour les joueurs inexpérimentés » -Normal « pour les personnes normales » -Hard « niveau arcade » et -Lunatic « pour les personnes bizarres ».
Autant prévenir tout de suite le dernier niveau est absent du mode facile et il n’est possible de débloquer le mode Extra, que j’introduirais plus tard, qu’en normal ou au dessus.
Une fois le mode choisi le joueur sélectionne son personnage, personnages qui ont leurs propres caractéristiques : déplacement, puissance de feu et portée. En effet, plus on se tient loin de l’ennemi moins on lui fait de dégâts donc faut choisir astucieusement. 2 spellcard sont ensuite proposées pour chaque perso, ces spellcard sont très importantes (plus que le perso en lui même) elle définissent le type de tir et la forme/puissance de la bombe. De base le joueur dispose donc de 3 vies et 3 bombes par vie (non c’est n’est vraiment pas trop ) les bombes donc détruisent les ennemis sur l’écran et apportent un nombre conséquent de points, important pour le scoring.
Le joueur dispose également de 3 continue mais attention une fois un continue utilisé on ne peut plus débloquer le mode extra ni sauvegarder un replay de ses exploits.
Les Boss sont très sportifs avec des patterns extrêmement variés, intelligents et beaux à voir allant du simple « T’as 20 pixels repartis sur la zone si t’y est pas T’ES MORT » au « fast shot reflex !!! » bref défi amplement relevé par ZUN pour ce très bon jeu.
Le mode practice permet quant a lui de refaire les stages que l’on a déjà passés (avec ou sans continue) mais seulement avec le perso/spellcard et dans le mode de difficulté ou le stage a été passé.
Le mode Extra (vraie fin du jeu) se débloque après que le joueur ait réussi le mode normal ou plus sans continue; c’est un stage unique d’un difficulté supérieure à Lunatic avec un combat final qui demande en gros 5 min de concentration pure.
Même si on ne cherche pas le scoring il est tout de même important de le surveiller car une vie bonus est offerte tout les 10 millions il me semble, pour cela il faut ramasser un max d’objets et de « grazer » le plus possible c’est a dire que rester près des projectiles ennemis fait gagner un bon bonus de points.
Ensuite le mode replay permet au joueurs d’enregistrer et de s’échanger leurs meilleurs run pour participer au concours mondial et permanent de scoring Touhou qui se passe ici.
Voila donc pour cette petite rétrospective de Touhou 6 : The Embodiment of Scarlet Devil. J’espère qu’elle n’est pas trop chiante ^^
A oui ce jeu est le seul de la série PC a ne pas disposer d’une hitbox visible ce qui le rend très dur, il y a un patch qui circule pour en ajouter une mais il est pas officiel et je tiens a dire que tout ceux que l’utilisent sont des fumistes et sont loin d’égaler les Top Runner.
Testé par YXG
Test crée le 26/02/09 à 17:53, modifié le 18/10/17 à 18:31