Retour vers  2000 VVisco

9/10 Excellent

Graphisme
Assez typés, parfois un peu trop
Son
Musique assez quelconque, mais excellente ambiance amenée par les différents bruitages

Meilleurs joueurs

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Vasara

  • 2 simultanés
  • Scrolling vertical

Mélangeant Japon féodal et Mechwarriors (un peu comme certains 19XX mélangent aviation vintage et robots transformables), Vasara nous met dans la peau d’un guerrier médiéval embarqué dans de sanglantes batailles à l’arme blanche sur fond de lutte pour le pouvoir. Si le contexte est inhabituel, le jeu l’est tout autant, rappelant parfois Guwange pour l’ambiance à part. Après avoir choisi son seigneur de guerre parmi 3, tous équipés d’un tir simple, d’une arme blanche secondaire (dague, lance, éventail pour la demoiselle) et de smart bombs, on se met en route pour la distribution de coups de sabre.

Vasara est un shoot « physique », le jeu autorise en effet (comme dans Cybattler, point très rare) les collisions et les bourrinages entre ennemis et joueurs, sans autre effet que de pousser l’adversaire et de faire des bruits de tôle froissée. Une approche particulière donc, d’autant plus que les sprites sont plutôt gros, qui demande une certaine prise en main.

Sur sa route on rencontre, disséminés parmis la piétaille, des ennemis différents des autres: les plus petits portent de simples bannières, les plus gros sont les demi boss et boss de fin de level. Ces gros ennemis vous braillent dessus avant d’engager le combat, sur une base commune de type « viens par ici que je t’en colle une », dans un petit interlude ponctué de quelques images et de voix excellentes. L’aspect viril joue d’ailleurs un grand rôle dans l’ambiance autant que dans le gameplay, certains ennemis abusant des possibilités de corps à corps en défonçant systématiquement le joueur.

A la fin du level, des bannières ensanglantées font le bilan de votre performance: même sans être un fana du perfect ou un scoreur fou, dans Vasara, laisser des survivants fait mal au cœur. Les plus déshonorés pourront aller jusqu’à se faire seppuku avec leur manette.

Les ennemis tués lâchent des diamants rouges qui font augmenter une jauge: une pression prolongée sur le bouton de tir et le perso entame une attaque spéciale dont la puissance dépend de la hauteur de la jauge (au maximum ça ventile). Pas mal d’idées et de chouettes finitions donc, au service d’un shmup vertical très bien réalisé, proposant des graphismes fins, des sprites précis et stylés (certains mechas sont très classieux), des décors variés bien qu’un peu trop digitalisés par moment (on sent par moment très nettement la photo derrière). La musique n’est pas vraiment fantastique, avec des mélodies martiales assez neutres, mais la partie bruitage joue à 100% la carte du samouraï, avec de gros beuglements gutturaux à souhait entre autres invectives rauques et viriles.

Excellente ambiance, graphismes sympa et originaux, gameplay bien étudié (la difficulté est plutôt bien dosée et progressive), on pourrait peut-être reprocher à Vasara la taille un peu grande des personnages, empêchant des slaloms trop osés, mais pas de quoi bouder son plaisir. Un shoot inhabituel, à essayer dans tous les cas 🙂

Testé par Katmoda

Test crée le 1/01/70 à 01:00, modifié le 28/04/16 à 07:35