Sorti au début des années 80 en arcade, l’ancêtre Xevious a fait un petit tour sur la console de Nec dans une version qui n’a rien à envier à l’orignal, il faut bien dire que techniquement, la tâche était loin d’être insurmontable: on retrouve donc ses paysages verdoyants, ses déserts au motif incas, sa musique qui boucle au bout de trois secondes, ses niveaux sans fin…

Malgré les années, la jouabilité est restée très bonne, le vaisseau répond au doigt et à l’œil et la difficulté est bien dosée même si le jeu se corse au fur et à mesure de la progression.

Cerise sur le gâteau, Namco nous gratifie d’une version nommée « Fardraut » qui en offre un peu plus: cette fois, on a droit à une véritable mise en scène entre les niveaux par le biais d’images fixes et de texte (en japonais), ces même niveaux étant maintenant clairement délimités et à la fin de chacun, on doit faire face à un boss.
Ce n’est pas tout, on peut récolter des options pour le vaisseau (tir plus large, bombe à effet plus important), le grand luxe quoi.
Pour finir, il y a même des musiques dans le plus pur style PC Engine. Mais la difficulté de cette version a été revue à la hausse, c’est extrêmement coriace, notamment les boss qui encaissent et qui canardent comme des brutes.

On peut quand même reprocher à Namco de ne pas avoir été plus loin dans cette logique en proposant des graphismes de meilleurs qualités, plus en phase avec ce qui se faisant en 1990. Car face à des Gunhed et autres Super Star Soldier, on hésitait à deux fois avant de sortir la monnaie.

Reste qu’au final, c’est une excellente conversion que les fans de Xevious devraient apprécier.