Ziriax
Ziriax est un shmup très classique, old school jusqu’au bout des ongles, mais diablement efficace.
Aux commandes de votre engin, vous devrez visiter 4 longs niveaux infestés de créatures et de robots, et affronter un bestiaire tout droit sorti de R-Type et Gradius. Les décors sont bien rendus et ne souffrent aucun problème de lisibilité, les niveaux accrochent bien le regard, l’animation est correcte même si le tempo est assez lent et oppressant, l’engin se manie sans trop de soucis et la bande sonore est de très bonne facture. Mais ce qui fait de Ziriax un jeu si séduisant est en fait… sa difficulté.
Votre vaisseau peut ramasser des power-up qui ne feront pas évoluer votre tir dans l’immédiat, mais mettront les éléments de la barre d’armement en position d’être sélectionnés. J’en vois qui pensent tout de suite à Gradius, et ils ont raison: Ziriax opte en fait pour un défilement oppressant et millimétré façon R-Type, et pour une gestion de l’armement façon Gradius. Ce qui augure du meilleur.
Si je vous fais ce petit laïus sur l’armement, c’est que sa gestion est tout à fait primordiale. Car autant le dire de suite les enfants: Ziriax est dur. Très dur. Archi dur. Passé le second niveau, c’est infernal, seul les plus acharnés et les plus aguerris en viendront à bout. On a clairement affaire à du shoot d’homme qui sent bon la sueur et la testostérone… Imaginez vous: un positionnement qui assure la survie tout comme il peut causer votre mort une seconde plus tard; des power-up qui se font rares lors des passages les plus denses; et surtout des boss de fin de niveau, tous de bonne graine, mais très endurants et défendant chèrement leur vie… Le boss est une affaire à lui tout seul, et les vaincre demandera patience et précision, car s’ils sont de bonne taille, leur talon d’Achille est parfois chaud à atteindre.
Je conseillerai donc Ziriax aux plus intrépides d’entre vous, car patience, abnégation et peut-être même antidépresseurs vous seront indispensables… M’enfin, un shmup, old school, qui tire des éléments de Gradius, opte pour un schéma de progression à la R-Type, et a inspiré certains grands standards comme Rayxanber II et III, ce serait bête de s’en priver…
Pour finir, je ne peux m’empêcher de dire que ce jeu m’a comblé, même si je n’ai jamais pu arriver au dernier level… Je termine par une grille de notation comme il était usuel de conclure les tests dans la presse ludique de l’époque:
GRAPHISMES: 75%
ANIMATION: 85%
SON:91%
JOUABILITÉ: 80%
DURÉE DE VIE: 80%
VARIÉTÉ: 78%
INTÉRÊT:80%.
NOTE: A noter qu’en 1990 circulait également une version piratée de ce titre… (merci à Aligarion pour l’info).
Testé par Yace
Test crée le 13/08/07 à 10:20, modifié le 25/10/17 à 17:31