rRootage
Qui aurait pu croire qu’en 2003 on verrait sortir un jeu en vectoriel? Bon ok, l’OpenGL est passé par la, c’est plus vraiment du vectoriel, mais tout de même! rRootage utilise en effet en look en 3D wireframe vraiment étonnant, quelque chose entre des unicellulaires marins vus au microscope et le trip d’un mathématicien sous acide. C’est très sobre, très zen, mais en même temps très étudié et haut en couleur, avec un design réussi.
Pour ce qui est du jeu en lui-même, il s’agit de venir à bout de tous les levels proposés, l’ordre étant au choix du joueur. Chaque level est un affrontement contre une sorte de boss qui utilise différentes techniques d’attaques et se régénère plusieurs fois avant d’être abattu. Les motifs de tirs sont souvent très surprenants (indescriptible, faut tester pour comprendre 🙂 autant que souvent magnifiques à voir.
rRootage propose pas moins de 40 stages (!), qu’il faudra vaincre dans les 4 modes de jeu. On peut choisir entre un mode « normal » (tir + smart), un mode « psy » (en absorbant certains tirs on devient invincible), un mode « Ika » (devinez? 🙂 Tir + switch entre rouge et blanc, façon Ikaruga, et c’est parti pour la gymnastique du pouce! rouge, blanc, rouge, blanc, rouge, blanc, argh!) et enfin un mode « GW » (pour GigaWing, le bouton B étant alors le « reflecting shield » comme dans GW).
La difficulté est assez bien balancée, les tirs étant (du moins au début) plus impressionnants à voir que difficiles à esquiver. La fin se corse nettement, avec des pastilles qui commencent à fuser très très vite, suivant des trajectoires imprévisibles.
On peut par contre reprocher à cette pléthore de levels et de modes (160 stages au total, tout de meme…) de manquer un peu de variété, les seuls changements d’un level à l’autre étant en gros les patterns d’attaque des boss…
Un peu toujours pareil donc, mais une grande réussite graphique et une bonne durée de vie grâce aux 4 modes de jeu.
Testé par Katmoda
Test crée le 1/01/70 à 01:00, modifié le 13/10/17 à 19:23