Vénérable ancêtre de l’Amiga, le C64 débarque en 1982 et propose une solution de bureautique classique avec des capacité techniques… adaptés à la bureautique classique… de l’époque. Voyez plutôt : on peut afficher 2 couleurs différentes (parmi 16) par carré de 8×8 pixel. Tout ça en 320×200, si on tente le 160×200 on peut mettre 4 couleurs.

Malgré ces limitations graphiques hallucinantes (et on oublie la vitesse du moulin derrière, ainsi que la gestion du son), des développeurs fous vont relever le défi de créer des jeux sur cette machine infernale. On y trouvera donc des shmups, avec des boulettes et du scrolling, mais principalement des portages taillés à la tronçonneuse.

Comme toutes les machines ultra roots de l’époque, le C64 continue d’attirer les concepteurs qui veulent se faire violence et qui continuent aujourd’hui de tirer de la machine des trucs pas prévus. C’est beau.