Sortie en 2006, la Wii est la console la moins puissante de sa génération (face au duo Xbox360 et PS3), mais aussi la plus vendue. Dès 2001, juste après le lancement de la GameCube, Nintendo s’affaire sur la Wii avec comme objectif de ne pas partir à la course à l’armement, mais plutôt d’offrir quelque chose de résolument nouveau : la détection de mouvement intégrée aux jeux. Son design consensuel et l’offre de jeux tous public va en faire la console du 3ème âge et des non gamers dans le paysage.

Techniquement, la filiation avec la GameCube est plus qu’évidente, la console est parfaitement rétrocompatible (il y a même les ports manettes et carte mémoire), et elle ne prend pas encore le virage HD (pas de port hdmi). Mais la Wii inove en oubliant tout ce qui ressemble à un câble et en proposant de jouer avec des manettes à détection de mouvement. Evidemment, les shmups n’exploitent (heureusement) pas ces fonctionnalités mais les possibilités classiques de la console : la Wiimote a une croix et des boutons classique, on peut même y brancher des pads ou des joysticks.

Il est possible de brancher la Wii à Internet (en WiFi, on a dit pas de câbles, ou alors moyennant le prix d’un adaptateur Ethernet) et d’acheter des bon vieux jeux, bien rétro, via la console virtuelle (grosso modo, une collection d’émulateurs embarqués dans la console).

On pourra trouver pas mal de bons shmups venant d’horizons divers (la console virtuelle n’émule pas que des consoles Nintendo !) et aussi des portages venant principalement de la Naomi. Un petit temps de retard qui laisse une impression de décalage encore plus fort à cette console atypique.