Dreamcast
Retour à la page hardwareDernière console de salon de Sega, la Dreamcast aura eu une vie plutôt courte. Une fois de plus (de trop ?) elle subit la concurrence difficile de Sony et de sa légendaire Playstation 2.
Techniquement, Sega a mis dans la bête de quoi gérer de la 3D de façon plus qu’honorable, avec une gestion native de la vidéo plein écran, une sortie VGA magnifique et la possibilité de brancher des tonnes d’extensions. La plus notable étant le modem, vendu en série avec la machine. Les cartes de sauvegarde étaient également différentes de la concurrence, et pouvaient s’utiliser indépendamment comme de petites Gameboys (oui, je dis « une » Gameboy) pourvues d’écran LCD et de contrôles propres !
Petite soeur de la Sega Naomi, la Dreamcast était basée sur la même architecture, permettant un portage facile des titres arcade comme Ikaruga, Trigger Heart Exelica ou Under Defeat. Ces portages, le soin apporté à l’élaboration de la machine, et l’Histoire de Sega signant sa dernière console lui ont donné un statut quasi culte. C’est pourquoi, malgré l’annonce de Sega d’arrêter de supporter le développement de jeux en 2001 (3 ans seulement après le lancement…) des éditeurs continuent de développer sur Naomi et portent leurs jeux sur Dreamcast. Il s’agira principalement de shmups. D’autres vont même se concentrer sur le dev Dreamcast sans passer par la case Naomi.