Sortie en 1994, la Sega Saturn a pris de plein fouet le Tsunami PlayStation dans la figure. Si le lancement reste honorable au Japon, dans le reste du monde c’est plus délicat. C’est précisément pendant la période Saturn que Sega va perdre les pédales et commencer à prendre des décisions critiquées, déjà à l’époque.

Réputée difficile à programmer, peu de développeurs vont réussir à tirer le meilleur de la console (tout le monde n’est pas Treasure), laissant la plupart des jeux techniquement derrière ceux de la PlayStation. La faute, sans doute, à un cahier des charges ambitieux : la console étant en effet la dernière console de salon au Monde à gérer de la 2D en hardware en parallèle à la 3D.

Son support 2D natif en fera une console de choix pour les portages d’arcade classiques. Nous somme à l’époque où les consoles sont équivalentes aux PCB techniquement et on peut enfin profiter de conversions « Arcade Perfect » sur pas mal de titre, notamment des shmups.

Mais les problèmes liés au développement des jeux font que beaucoup de développeurs vont se casser les dents (même des équipes de chez Sega avec Sonic X-Treme selon Wikipedia) et la console voit sa courte carrière s’achever en 1998 dans le monde entier, sauf au Japon, où elle survivra jusqu’en 2000. Il s’en est fallu de peu pour qu’on rate Radiant Silvergun…