4-D Warriors
Pourquoi ce titre?
Les guerriers de la 4ème dimension ? "4-D" est aussi le nom de la base d'où vous prendrez votre "envol". Votre périple se déroulera dans 4 univers différents aussi.A la façon des futurs Side Arms et Section Z dont il est vraisemblablement le précurseur, 4-D Warriors vous met dans le scaphandre d’un valeureux guerrier de l’espace (appellation pompeuse et kitsch assumée) face à une horde de vilaine bestioles issues d’une dégénérescence organique apparue dans une galaxie lointaine (c’est ce qu’on m’a dit quand on m’a fait découvrir le jeu).
OK, il s’agit d’un jeu de 1985, donc encore un ancêtre, une vieillerie dont seul le caractère antique justifierait une ou deux parties pour la culture ? Et bien non. Nous sommes là en présence d’un shmup original, bien réalisé et comportant des éléments assez inhabituels dans le shmup, même maintenant…
Avant d’aborder ce point, je vous fais l’habituel laïus sur le jeu techniquement parlant: des graphismes âgés mais très lisibles (saluons l’incroyable variété d’ennemis qui s’offriront à vous), une animation certes rigide (puisque je vous dis qu’on est en 1985, z’êtes bouchés ou quoi ?) mais fluide dans l’ensemble, une maniabilité sans histoire qui repose sur un tir direct et un tir secondaire en nombre limité (des missiles sinusoïdaux, un tir multiple et un gros missile qui tue la mort à vif) et une musique assez redondante et répétitive sauvée à peine par des bruitages assez originaux. Voilà en gros la surface du jeu…
Maintenant, abordons la principale originalité du titre: les Warp Zones. Et oui, les niveaux de 4-D Warriors sont tout sauf linéaires. Volontairement ou pas, vous serez régulièrement aspirés dans des passages parallèles très originaux qui vous demanderont une aptitude spéciale pour pouvoir le quitter ! Ainsi, vous verrez des niveaux aquatiques (avec gravité !), des niveaux spatiaux (avec pour objectif la destruction d’un ennemi important qui seule vous libérera de ce passage), ou carrément des niveaux à scrolling vertical ! Les screenshots ci-contre vous montreront ces divers environnements. Très original et amusant en diable, ça met pas mal de variété à l’ensemble. A noter que la plupart du temps, la communication entre le parcours par défaut et le parcours aquatique est libre. En gros, si vous le voulez, et si vous maîtrisez bien les communications entre ces diverses dimensions, vous pourrez dès lors échafauder un système d’attaque évolué. Par certains aspects, ces communications font penser si elles sont volontaires au choix des zones dans un Darius, ou si elles ne le sont pas, à la Penalty Area d’Image Fight… Préparez vos nerfs aussi, car le jeu se corse méchamment vite.
En gros, c’est tout de même bien sympathique tout ça, même si c’est assez ancien. Si vous aimez les vieilleries, jetez-y un coup d’oeil, vous y retrouverez les anciennes sensations, comme revoir en image furtive le café du coin, sa vieille borne Jeutel (avec cendrier incorporé) et son juke-box faisant tourner les gloires des années 80…
Testé par Yace
Test crée le 29/08/07 à 11:24, modifié le 14/03/16 à 17:50