After Burner Climax

Dans la famille « je ressors les licences qui intéressent seulement les trentenaires », je voudrais AfterBurner. Ce nouvel opus fait donc partie du line up de lancement du dernier hardware de SEGA, le lindbergh, grosso modo équivalent en puissance à une xbox 360.
On peut donc s’attendre à quelque chose d’assez sexy visuellement, et en effet on n’est pas déçu. Le jeu s’affiche sur un bel écran lcd en 720p. Bémol, celui ci n’est pas très grand, et trop près du joueur selon moi. Cela dit, l’immersion est de ce fait assez convainquante, et mis à part un aliasing un peu pronocé, une fois lancé à mach2 c’est du caviar.
Quid des nouveautés donc ?
Pas énormément pour être honnète, mais un tuning du gameplay plus moderne qui fait bien la blague. On tire toujours à la mitrailleuse d’un coté, et on balance de la bombe, une fois l’ennemi locké de l’autre.
Le nombre de locks simultanés a d’ailleurs son importance pour le score, puisque plus on shoote d’ennemis d’un coup, plus le combo grimpe. Compte également le pourcentage d’ennemis abatus au cours du niveau.
3 Avions au choix, même si j’avoue n’avoir pas saisi la différence, autre que viseulle.
De la main gauche (ha oui on n’a pas le choix) on gère la vitesse d’avant en arrière pour esquiver les missiles principalement, mais également pour esquiver le décor dans les niveaux où celui ci devient partie intégrante du gameplay. En effet, régulièrement et dès le stage 3 où l’on prend en chasse un jet dans un canyon (séquence très jouissive et réussie au passage), on devra faire gaffe à ne pas se crasher contre le décor.
Le top étant l’incursion dans une base ennemie, un peu dans l’esprit d’un Galaxy Force, qui est sans doute le meilleur moment du jeu.
L’autre nouveauté qui donne son nom au jeu, c’est le climax, sorte de smart bomb qui permet de locker tout ce qu’il y a à l’écran en bullet time, et de faire un carnage. Celle ci se déclenche en poussant les gaz à fond, et révèle le principal défaut du titre : la sensibilité.
On doit surement s’y habituer avec la pratique, mais il est quand même délicat de doser déclenchement du climax et vitesse maximale.
Plus gênant, le controle de l’avion souffre du même problème, et on se retrouve à se manger un missile au cours d’un looping qu’on n’a pas désiré faire.
Je mets quand même ces défauts au conditionnel, car certaines vidéos sur le net montrent que certains ne semblent pas avoir de problèmes majeurs à ce propos….
Il existe un mode coopératif, où les joueurs sont en même temps rivaux pour la course au score, que je n’ai pas malheureusement pas pu tester faute de deuxième borne linkée.
Au final, on obtient du old school dans un bel écrin technologique. On peut être enjoué par ce parti pris (full run très rapide, replay value basée sur le score, gameplay simple) ou regretter un manque de nouveautés/prise de risques (pas de boss, ultra linéaire mis part quelques embranchements).
Ce n’est « que » du AfterBurner, mais bordel, c’est AfterBurner !
(N’ayant bien évidemment pas pu prendre des screenshots d’arcade propres, j’ai pompé sur le net, mea culpa, flagellation, tout ça…)
Testé par Marthe2k3
Test crée le 25/08/08 à 16:44, modifié le 3/04/16 à 13:05