Blue Knights est le deuxième épisode d’une trilogie débutée en 1991 sur X68000 avec Blue Wings. O/S Software, la boîte à l’origine des deux premiers épisodes, développa plusieurs doujins sur X68000 jusqu’en 1994, date à laquelle elle ferma ses portes. Mais heureusement l’aventure ne s’arrêta pas là et en 2002 l’équipe fut remise sur pied et renommée en « Blue & White». Terminant ainsi en 2003 leur saga avec le troisième opus : Blue Sabers.

Blue Knights dispose d’un background vraiment solide, l’histoire, sur fond de conflit militaire, nous plonge dans un monde bi-polaire où deux Organisation militaire surpuissante, la MUCOC (Multinational Company Community) et la IUTO (International Unification Treaty Organization) se livrent une impitoyable guerre froide. Votre rôle dans tout cela et de diriger l’un des trois vaisseaux que la MUCOC a secrètement mis au point afin de remporter ce conflit meurtrier. A vous de choisir l’engin qui vous convient, chacun ayant évidemment des caractéristiques propres, certains privilégiant la puissance de feu, d’autres la vitesse.
De plus, chaque avion est pourvu de 3 armes différentes et chacune de celles-ci dispose d’une barre de puissance qui se consume lorsque vous en ferez usage, leurs effets étant limités dans le temps. Mais pas de panique, les niveaux sont parsemés de nombreuses pastilles vous permettant de rétablir vos jauges.

Le mécanisme de sélection des armes est vraiment particulier, c-à-d que pour choisir l’une d’elles, vous devrez arrêter de tirer et presser une direction afin de sélectionner l’arme désirée et appuyer sur la 2ème touche du jeu afin de valider votre choix.
Si vous sélectionner deux fois de suite la même arme, vous augmenterez momentanément la puissance de celle-ci. Mais là où ça devient intéressant, c’est que vous avez la possibilité de « mixer » vos armes afin d’en obtenir une nouvelle. Je m’explique, si vous sélectionnez une première arme et que tout de suite après vous en sélectionnez une autre, vous créerez alors une toute nouvelle arme avec les propriétés des deux précédentes.
Il faut admettre que ce système est vraiment bien pensé et qu’il offre au final de multiples possibilités.

Les fins de niveaux comportent également une originalité qui mérite d’être soulignée. Lorsque vous aurez vaincu le boss, vous aurez le choix entre 2 alternatives pour la route à suivre, chacune correspondant à un niveau de difficulté : Easy ou Hard. Dés que vous aurez fait votre choix, vous assisterez à une scène de briefing qui vous exposera l’objectif de votre mission. Malheureusement incompréhensible pour nous, car tout en japonais.

Bien qu’on pourrait lui reprocher certaines faiblesses techniques, notamment au niveau des sprites plutôt chétif qui affectent la bonne lisibilité de l’action.
Force est de constater que Blue Knights est un jeu original, même si le monde où se déroule l’action a été vu et revu plus d’une centaine de fois. En effet, les différents décors ne brillent pas par leur originalité, l’action se déroulant dans un monde militaro-industriel archi classique et galvaudé. Heureusement, le gameplay est suffisamment original que pour nous faire vite oublier l’esthétique faiblarde du jeu.