Captain Ed
Voici avec Captain Ed un shoot sur notre Nes qui tente de se démarquer par son originalité et son gameplay assez particulier. Pour être honnête le tout prête à s’arracher les cheveux et le fait que le soft en jap’ only constitue un autre frein à la compréhension du système de jeu.
On commence par votre énergie symbolisée par une réserve de carburant (en chiffre) qui ne doit en aucun cas être vide sous peine de game over. Celle-ci peut être rechargée en collectant des items de gaz mais pas seulement. Il existe aussi plusieurs stations de carburant dans chaque niveau afin de vous régénérer. Mais pour y accéder il faut utiliser l’arme secondaire spécifique : un marteau.
Cette arme originale possède plusieurs autres fonctions : d’abord une force offensive pour détruire les ennemis. Mais surtout aussi à accéder à un écran d’inventaire. Comme dans un rpg traditionnel des shops sont disposés afin d’acheter de nouvelles capacités ou objets pour augmenter les caractéristiques de puissance ou vitesse par exemple. Dans ceux ci on trouve tout un tas d’items divers et variés allant de la vie supplémentaire, du gaz ou une clé. Indispensable pour affronter le boss et franchir le niveau ce sésame doit être donc impérativement acheté.
Pour gagner de l’argent on peut utiliser différentes moyens. Chaque ennemi abattu rapporte un certain nombre de points convertis automatiquement. On peut aussi détruire avec le marteau tous les morceaux du décor afin de ramasser des items (invulnérabilité, smart bomb ou points). Car les backgrounds sont uniquement composés de cubes ou blocs à la couleur variable. En plus certains sont infranchissables comme le rouge, d’autres drainent votre énergie (jaune), les verts ne produisant aucun effet. Quant au bleu en les frappant au marteau on peut accéder à des warps zones qui permettent de jouer à différents mini jeux ridicules (4 au total). Ajoutons enfin que les blocs changent de couleur aléatoirement, on donc peut se retrouver bloqué par mégarde en bas de l’écran à cause d’une rangée de rouges…
Et encore il reste certaines autres subtilités à connaître qui complexifie encore un peu plus le système de jeu. Ici commencent déjà les limites à proposer une telle originalité, on se retrouve vite perdu dans un système de jeu réduisant la dimension shoot. On passe plus de temps à surveiller notre réserve de gaz ou faire des mini jeux tout pourris qu’à « shooter » des ennemis. Quel intérêt dans ce cas à parcourir les huit interminables niveaux du jeu afin d’obtenir assez d’argent pour acheter la clé….
La réalisation graphique globalement à la ramasse ne motive clairement pas. Les couleurs forcement répétitives à cause du système de jeu (bleu vert, rouge, jaune) ne sont pas non plus un atout. On ne sait où donner de la tête entre taper sur les blocs, esquiver, tirer, gérer sa réserve de carburant ou encore attraper des bonus. Cela fait vraiment beaucoup car le tout se fait dans un foutoir ambiant, et hop bouton reset pour s’amuser à quelque chose de plus intéressant. Un constat froid et dur mais vite mis en pratique.
Pourquoi faire compliqué quant on pourrait faire simple ? Voici le leitmotiv des programmeurs de ce shoot qui propose au final un gameplay bancal et un soft à éviter.
Testé par Trizeal
Test crée le 13/01/11 à 17:56, modifié le 6/03/16 à 16:52