Sympathique clone de Galaga au premier abord, Carax est en fait plus proche, au niveau du concept, d’un jeu comme Warning Forever, un genre de « Galaga Forever »…
Aux manettes d’un vaisseau avec une zone de liberté plus grande que dans Galaga (il peut aussi monter / descendre) on affronte des vagues successives d’ennemis très classiques, ponctuées de temps en temps par l’arrivée d’une paire de boss.
Étrangement, l’armement est surdimensionné: au lieu du simple laser unique, on peut ici tirer des rafales serrées, sans discontinuer, ravageant une vague ennemie en 2 ou 3 secondes. C’est la précisément l’enjeu de Carax: jusqu’où irez-vous, non pas aujourd’hui, mais en 3 minutes? Le jeu est en effet chronométré, l’objectif étant d’aller le plus loin possible. Des bonus de temps se gagnent à la fin de chaque stage, suivant votre hit ratio (canarder comme un goret ne rapporte rien, du coup) et votre vitesse. Les bonus de vitesse sont très très serrés, chaque level doit être expédié dans un temps record pour avoir quelque secondes de bonus.
Au niveau graphique c’est très sobre, fond étoilé obligé, avec des sprites ennemis mignons, fidèles à l’esprit insectoïde de Galaga.
Un concept rigolo avec ce Galaga surarmé en « survival mode », un petit jeu sans prétentions, agréable à jouer quelques parties.