Chou Aniki: Seinaru Protein no Densetsu
Pourquoi ce titre?
Disons: Cho Aniki : la légende de la super Protéine. car c'est à cause d'une protéine que tout a commencé.Cho Aniki est une saga assez célèbre, il faut le dire, mais plus à cause de son humour assez « spécial » que pour la qualité intrinsèque des jeux qui la composent (ce qui est d’ailleurs assez injuste). Commencée en 1992 sur PCE CD, la série des « Super Frères » a connu en 2003 un portage sur PS2, dont voici une petite présentation.
Dans cet opus, on retrouve les deux super Body-builders aux corps musclés et huilés (Tu aimes les films de gladiateurs ?) ainsi que la véritable héroïne du jeu: la protéine. Et oui, ici, c’est cette grosse particule qui délivre le tir, les deux Apollons lui servent quant à eux d’auxiliaires. En fait, il serait même plus précis de dire que ces messieurs (mmmm… so sexy) agissent comme des modules d’option. Adon et Samson (leurs p’tits noms) peuvent être utilisés de 4 façons différentes: protection supérieure et inférieure; protection frontale; formation offensive et une dernière formation mi-offensive mi-défensive. Une seule de ces possibilités de formation peut être utilisée, à cette subtilité près qu’au début de chaque level, vous pouvez en choisir deux sur les quatre et donc modifier votre configuration présente lors du niveau, autant de fois qu’il sera nécessaire.
Le chapitre armement ne s’arrête pas là: en collectant les items lâchés par les ennemis abattus, vous remplissez votre »men’s gauge », qui une fois à son maximum, vous octroiera une smart bomb. Et pour finir, en tournant votre stick analogique droit, rapidement et au bon moment, vous enclencherez l’attaque spéciale, ultime et dévastatrice… Et vos héros balanceront un rayon très personnalisé, révélateur de toute leur puissance, disons pour ne pas trop dévoiler qu’il semble assez à propos de dire qu’ils « lâchent la purée »….
Car Cho Aniki c’est une identité. Un shmup « homo » pour les « homos » ? Que nenni. Cho Aniki met en scène de délicieuses créatures aux corps travaillés, avec de jolis petits slips qui moulent bien, mais alors ? Tout ceci est empreint d’humour et non d’une pornographie quelconque, on est loin d’un jeu Ecchi et encore moins homophobe ! Un peu à la manière un Sexy Parodius, on a plutôt affaire à un jeu gentiment provocateur, mais qui s’assume parfaitement. Et comme techniquement il n’y a pas grand chose à redire….
Vous aurez remarqué si vous avez lu le nom du fabricant que l’on y voit un certain Psikyo. (Faut dire que je me doutais que la firme de Shin Nakamura était dans les parages: les patterns de balles sont composées de tirs fins et rapides et rappellent ceux de Tengai et les 4 premiers niveaux arrivent dans un ordre aléatoire comme dans les autres Psikyo (excepté les Gunbird où seuls les 3 premiers levels sont aléatoires). Les boss sont tous typés et délirants, et balancent des salves qui n’ont rien de ridicule, au contraire….D’ailleurs, souvenez-vous de cette fin de Gunbird, qui annonçait peut-être qu’un jour, Psikyo reprendrait le flambeau des Cho Aniki…
Un très bon shmup farci d’allusions gentiment machistes, aux décors soignés et aux musiques terribles. De plus, on y retrouve donc ce gameplay « made in Psikyo », à savoir nécessité impérieuse de maîtriser les attaques secondaires, que pour ma part je révère comme il se doit.
Cho Aniki sur PS2 ne dévalorise en rien la saga, qui n’attend que de voir tous ses autres volets testés sur le site, alors je lance un appel à vous tous, honorables collègues shooteux, et qui sait, ça vous donnera aussi l’occasion de vous rincer l’œil en toute innocence ^.^
Pour finir, un grand merci à mon collègue Boris, qui une fois encore, m’aura fait tester ce jeu… En me tirant de ma pénible somnolence vers 7 heures du matin, avec des trémolos dans la voix « Eh Yace ! J’ai un nouveau jeu à te faire voir, j’ai amené la PS2 jap’ ! »
Testé par Yace
Test crée le 25/08/08 à 15:20, modifié le 5/10/17 à 20:45