Ce titre est de ce type de jeu qui fait hurler de rage les premières parties. Après avoir choisi votre appareil (un bleu au tir vaguement orienté, et un rouge au tir direct), vous embarquez pour une mission sévère et corsée.
Outre le tir, les avions disposent d’une bombe (explosion classique pour l’engin bleu, tir surpuissant pour le rouge) qui bien souvent s’avère salvatrice… L’avion rouge est à mon sens le plus recommandable, sa puissance et sa bombe permettent de survivre sans trop se laisser piéger. Le jeu opte pour un système de score intéressant: le système « Combo » est en fait le nombre d’ennemis détruits, le système « Hit » figure le total des tirs et se va décroissant sitôt que vous ne tirez plus d’ennemis, plus ce « Hit » est élevé, plus la valeur des ennemis sera élevée.
Graphiquement c’est très sympa, avec un effet d’animation assez bien rendu, comme si le sol ondulait en fonction des déplacement latéraux des engins, la bande sonore est bien restituée et les bruitages sont d’excellente facture. Mais Columbia réclame bien des aptitudes au joueur, sa difficulté est extrêmement élevée. Petit descriptif:

-Le moindre ennemi balance des salves ahurissantes, et quand ils sont plusieurs à l’écran, c’est parfois la foire (même si c’est magnifique visuellement)
-La rapidité des avions ne correspond pas toujours à l’intense souci de précision que demande le jeu
-De plus, outre le savant mélange de salves, lasers et paquets d’ennemis, le jeu opte pour un gameplay genre Pan ! T’es mort !, ce qui fait que les crashs sont parfois rageants, on ne sait pas ce qui a causé sa perte…

On est donc clairement en présence d’un titre dont le but est de tester son joueur, et la difficulté est a double tranchant: soit elle motive à voir plus loin, soit au contraire elle dégoûte. Les premières parties n’excèdent pas quelques secondes ! Une bonne connaissance des patterns ajoutée à des réflexes rapides semblent hautement indiquées…

Un jeu bien réalisé, mais à conseiller à certains allumés du joystick, qui s’en sortiront sans doute, mais au prix de plusieurs sueurs froides…