Cybernoid : The Fighting Machine
Un autre jeu mythique pour la route ? Cybernoid : The Fighting Machine, un shmup déroutant vous mettant aux commandes du … Cybernoid, votre vaisseau, afin de récupérer des trésors et de l’armement qui fut volé par de méchants pirates de l’espace. introduisez-vous donc dans leur vaisseau, détruisez ses défenses et récupérez ces biens pour avoir accompli cette quête ! Inutile de préciser que ce scénario écrit d’une main de maître lui vaut encore aujourd’hui des titres honorifiques qui feraient rougir un Xenogears …
Plus sérieusement, à l’image de son excellent successeur, Cybernoid possède un gameplay anormal pour un shmup : présence de la gravité qui risque de vous jouer des tours, le système du « shmup à tableau » : chaque niveau est constitué d’un assemblage de tableaux dont vous devrez atteindre la sortie pour accéder au suivant … Et ce ne sera pas chose facile, non que chaque tableau soit labyrinthique, mais plutôt à cause de divers éléments subtils comme … Une avalanche de boulettes, des vagues d’ennemis continues et incroyablement ardues, des passages extrêmement difficiles à négocier – notamment les configurations fermées devenues cultes auprès des fans de de premier opus tant ces derniers ont passé du temps à les négocier tout en essayant de résister à la tentation du ‘shield’ …
Là vient un autre élément qui vient ajouter une pierre à l’édifice qu’est ce gameplay si bien dosé, de manière à le rendre à la fois maniable tout en permettant au joueur de rester frustré à certains endroits … C’est la gestion de l’armement. Et sachez que vous en aurez besoin. S’il n’est pas aussi complet que dans Cybernoid 2, vous disposerez tout de même de l’arsenal de base pour avancer dans le jeu. Premièrement, vous ramassez divers objets comme par exemple une boule (pouvant se dédoubler) formant un bouclier autour de vous en tournant, un module pour tirer à l’avant et à l’arrière … Ajoutez à cela l’armement « par défaut » dont chaque élément est limité : une bombe pour enlever des éléments du décor au-dessous de vous ou bien pour détruire des « blocs » que votre tir normal ne peut pas abîmer. Vous avez aussi des « bouncers », une salve de balles rebondissantes détruisant un peu tout, ledit shield qui vous permet de passer des tableaux trop difficile et plus encore. Et vous devrez parfois faire preuve de dextérité pour jongler entre les différentes armes. Ajoutez enfin un brin de stratégie et d’analyse pour voir comment vous allez négocier le tableau en cours, voir quelles armes utiliser et quand, réfléchir à vos timings … Preuve que ce jeu est réussi, au moins au niveau du level design.
Musicalement, cette version Commodore 64 possède un petit bonus par rapport aux autres versions (notamment Amstrad CPC, ZX Spectrum …) : elle possède un thème. Et cerise sur le gâteau : non seulement c’est une exclusivité pour cette version mais en plus elle est composée par Jeroen Tel qui est aussi à l’origine du thème de Cybernoid 2 sur la même plate-forme. Et c’est du même acabit : sublime, superbe, incontournable …
Graphiquement, c’est un peu plus joli mais néanmoins moins détaillé que sur les versions Amstrad et Spectrum. D’ailleurs, on peut considérer que c’est la version la plus proche du portage NES à ce niveau.
Finalement, on a là encore un excellent shmup micro original qui peut malgré tout déplaire de par sa difficulté. Mais une fois ce cap passé, c’est que du bonheur. Et cette version Commodore 64 est probablement la meilleure avec la version ZX Spectrum.
Testé par NoPseudoIdea
Test crée le 1/07/11 à 13:58, modifié le 7/10/17 à 19:19