Darius Force
A.k.a. Super Nova
Plantez un décor allant du vide sidéral jonché d’astéroïdes (ben… c’est pas vide alors!) aux galeries d’un complexe hi-tech en passant par des grottes sous-marines qui défilent à l’horizontale. Placez des créatures marines mécaniques de bon gabarit super bien dessinées à la fin de chaque niveau et ajoutez-y une difficulté à la Taito (élevée voire inhumaine en fonction des réglages) et vous obtenez un épisode de Darius.
Darius Force fait un peu tache dans la série. Le jeu parait très difficile au début, puis on s’y habitue et on trouve que les bosses sont plus faciles qu’à l’accoutumée. Le défaut majeur des Darius (qu’on peut aussi reprocher à la série R-Type) est que, si on perd un vaisseau, on redémarre le jeu avec des armes totalement insuffisantes pour espérer dépasser le niveau où l’on s’est fait descendre. Ce défaut est bien présent dans cet opus. Sinon on retrouve l’arborescence des niveaux qui caractérise les Darius dans une forme diminuée car il n’y a que 15 niveaux.
C’est aussi le plus impersonnel des Darius: on trouve peu de nouveautés et on voit que cet épisode lorgne du côté des shmups de Konami ou Irem ( le dernier niveau est littéralement pompé sur le niveau 2 de Salamander) avec des bosses, comme le caméléon (rappelant le gecko de Thunder Cross II ou celui de R-type III), l’escargot (trop drôle de lire « Warning: a huge battleship_codename Snail trucmuche_ is approaching fast ») ou le cadavre sauce Terminator, qui n’ont rien à voir avec le monde marin. Le fait qu’on ne puisse plus jouer à 2 déçoit beaucoup et les quelques passages en mode 7 (rotation des décor propre au hardware de la SNES) n’apportent rien, bien au contraire.
La SNES n’aura, en définitive, rien apporté à la série Darius avec ses 2 épisodes exclusifs ou plutôt : Darius Force n’a rien apporté aux shmups sur SNES.
Testé par Androïde
Test crée le 13/04/08 à 15:12, modifié le 2/10/17 à 17:18