Demon Attack
Pourquoi ce titre?
En ces temps-là, les jeux avaient des titres assez évidents...Demon Attack est une nouvelle déclinaison de ce qui semble être le schéma usuel des shmups sur Atari 2600 : un vaisseau au bas de l’aire de combat, et qui doit repousser les assauts continuels d’ennemis arrivant par le haut et s’amusant à vous canarder. Encore une fois, du shmup réduit à sa plus simple expression…
Ici, des démons ma foi assez bien identifiés (enfin, comprenez par là des sprites plutôt bien fichus) qui décrivent des trajectoires erratiques à l’écran n’ont rien d’autre à faire que vous inonder de tirs assez vifs et de plusieurs types : balles « individuelles », balles en chapelets et lasers…Ces lasers sont d’ailleurs étonnamment rapides et participent assez à la cadence du jeu qui est réellement honorable.
Les ennemis une fois abattus ont la fâcheuse tendance à se diviser et à repartir à l’attaque, mais une certaine cohérence veut qu’un ennemi « entier » tire des projectiles par paquets ou des lasers puissants tandis qu’un résidu d’ennemi ne pourra que lâcher deux ou trois pruneaux de vitesse moindre. A chaque ennemi correspond donc un type d’attaque. Seuls les adversaires proches de vous attaqueront par ailleurs, les sprites les plus élevés dans l’écran sont là en réserve et prendront leur tour une fois les premiers démons préalablement dégommés. Ce qui a pour conséquence de souvent se faire descendre à bout portant ! Il est donc fortement recommandé de procéder à des destructions ordonnées et réfléchies, les ennemis dangereux et proches d’abord, le reste ensuite…
Comme bon nombre de titres sur 2600, Demon Attack brille plus par son rythme d’action soutenu que par la démonstration technique. Pas de décors et juste quelques bruitages, le décor est planté. Quand je causais plus haut d’un « schema usuel » de shmup sur Atari 2600…
Maintenant, à vous de voir si vous êtes toujours sensibles au charme de ce type de production. Car je maintiens qu’un certain charme s’en dégage encore et toujours.
Pour finir, le principe du jeu est si semblable à celui du célèbre Phoenix qu’un procès eut même lieu entre Atari et Imagic. Procès qui se solda par une victoire d’Imagic et c’est tant mieux, car imaginez-vous si les juges avaient donné raison aux plaignants…Si deux jeux excellents mais au principe similaire devaient toujours donner lieu à des procès, Pulstar aurait été interdit à cause de sa ressemblance avec R-Type ?
Et en special feature, le spot de pub du jeu. Badoumba.
Testé par Yace
Test crée le 12/05/11 à 12:03, modifié le 2/10/17 à 18:23