Classique de l’arcade, Dragon Spirit a connu un portage sur NES.
Cette version sur la 8 bits de big N a une particularité assez étonnante: elle est assez spécialement scénarisée, en ce sens que vous avez deux jeux en un ! Là où la version arcade offrait des niveaux linéaires, la version console vous laisse maitre de votre destin. En effet, le premier level -très court- n’est qu’un prologue. Vous devez y affronter un monstre qui hante vos cauchemars, nommé Zawel. Si vous le battez, vos jouerez au jeu version « Blue Dragon », qui est une version assez fidèle à la version arcade. En revanche, si vous vous laissez battre, vous jouerez à la version « Gold Dragon », qui en plus de vous offrir un nouveau dragon (sans déc !), met en scène de nouveaux niveaux exclusifs donc à cette version NES. Entre chaque niveau, une cut-scene vous narrera l’histoire qui, si elle diffère au début selon le dragon qui sera vôtre, ne tarde pas à devenir identique.

Le jeu est assez correctement réalisé (on est sur NES), et conserve tout ce qui fait l’identité de Dragon Spirit: un tir frontal, un tir au sol, des bonus pour hausser votre feu, un bonus pour augmenter votre cadence de tir (votre dragon a dès lors une tête de plus et peut en avoir 3) et un bonus à ma connaissance absent de la version arcade qui réduira la taille de votre bestiole.

Graphiquement c’est sans charme spécial mais pas mauvais non plus, le son est assez anodin (les bruitages de tir virent rapidement au casse-bonbons), mais globalement le jeu pêche par une facilité assez étonnante quand on a testé le jeu en arcade ! La relative lenteur du dragon a été gommée, idem pour le tir bien plus concentré, et l’ajout d’une barre de vie bien plus charitable que les deux coups autorisés dans la version arcade. Et encore, pour la version « Blue Dragon ». La version « Gold dragon » est encore plus aisée avec sa double barre de vie , mais n’en demeure pas moins intéressante grâce à ses niveaux exclusifs.

En fait, une conversion honnête mais au challenge quasi absent, à connaitre pour l’exhaustivité et la version inédite. C’est tout…