Retour vers  1997 DCave

10/10 Incontournable

Graphisme
Sublime, coloré, très fin et varié, dans un style old school admirable
Son
Rock'n'roll ! Bruitages tonitruants, musiques qui déblayent

Versions existantes

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DoDonPachi

  • 2 simultanés
  • Scrolling vertical

Pourquoi ce titre?

Suite de DonPachi, l'ajout du 'Do' rend la sonorité du titre plus agressive, évoquant l'onomatopée d'une mitrailleuse, magnifiquement illustré sur l'écran titre du jeu.

Placé dans le top 3 (sinon en première position) du site depuis ses débuts, DoDonPachi est sans doute le manic shooter à retenir. Mais ce mythe du shoot vertical est-il aussi manic qu’il en à l’air…
Avant de partir lutter contre les forces de la mystérieuse guêpe (thème discret mais récurrant dans toute la saga) il va vous falloir choisir entre 3 vaisseaux et 2 types d’armement. Les vaisseaux, repris tels quel de Donpachi, sont équlibrés chacun dans leur genre : le bleu, favori des débutants, dispose d’un tir frontal élargi en éventail, facilitant la progression à travers les niveaux, mais d’un laser plus faible que les autres, rendant les boss plus difficiles à vaincre. Le rouge, favori des vétérans, à un tir frontal étroit mais un laser bourrin. L’hélicoptère vert à des option plus balancées, avec en prime deux modules tirant dans la direction vers laquelle penche le vaisseau.
Deuxième choix : laser ou shot. En mode laser le tir frontal est plus faible que le laser, c’est l’inverse pour le mode shot. Choix crucial au niveau du jeu, le mode laser semble cependant être plébiscité.
L’armement est assez simple : bouton A pour tirer, longue pression pour activer un énorme laser destructeur. Bouton B pour la smart bomb et laser+B pour activer le si jouissif tir géant. Le gameplay est à l’image du reste: fabuleux. Le temps de réponse merveilleux du vaisseau et la masque de collision très petit (localisé en fait sur le cockpit du vaisseau) permettent les slaloms les plus osés.
Graphiquement on est en pleine dans du savoir faire old school de très haute volée: chaque pixel a été ciselé à la main, les décors regorgent de détails, chaque sprite est travaillé dans ses moindres détails, de quoi rendre malade d’envie les amateurs de pixel art. L’ambiance sonore est coordonnée au reste: bruitages exagérément bourrins, une vraie défonce sonore, couvrant d’inoubliables thèmes très rock satrianesques dans leurs envolées de guitare électrique.
« Bourrin » est un terme qui revient souvent quand on commence à parler de DDP: chaque level est un hymne au fracassage, tout pète de partout, une hystérie que l’on retrouve trop rarement. Une violence d’apparence qui pour les détracteurs du manic font de DDP un shoot typique des défauts du genre: gameplay permissif et level design axé sur la surenchère de tirs. Ceux-ci sont invités cordialement à relire leur copie, DDP proposant une construction aussi ingénieuse et rusée que les classiques du genre old school, doublée d’une jouabilité hors pair rendant au final le monstre tout à fait jouable avec un vrai challenge digne d’intérêt.
Un shoot d’exception, alliance parfaite de la démence explosive et d’un gameplay à la précision maniaque.

Testé par Katmoda

Test crée le 24/09/04 à 12:42, modifié le 10/04/16 à 19:30