Fighter & attacker est un de ces innombrables shmups sans prétention ni ambition qui ont fleuri dans les années 90. Votre objectif: franchir les diverses zones de combat en sauvant un maximum de captifs.

Ce qui surprend de prime abord, c’est le large choix d’appareils qui s’offrent à vous. Les engins sont classés par armement et par fréquence de leur tir. avions tirant en 6-Way, en 5-Way, en tir direct, en semi-automatique, en automatique et en automatique intégral. Chaque avion dispose d’un tir frontal et d’un tir secondaire destiné à détruire les cibles au sol, cibles qui détermineront le nombre de prisonniers que vous sauverez.

Hélas, ni le challenge proposé ni la réalisation globale du jeu ne plaident en sa faveur. Les graphismes sont franchement passables malgré quelques détails assez discrets, la bande-sonore est assez inaudible et quand on fait l’effort de tendre l’oreille, on s’aperçoit finalement qu’elle est vide et sans intérêt, les bruitages poussifs sont éculés voire carrément ridicules… Quant à la difficulté du jeu, elle est relativement basse, le jeu manque de pêche et devient rapidement lassant de ce fait…

Les avions sont on ne peut plus déséquilibrés, jouer avec l’avion entièrement automatique ou les avions en tir direct rend ce jeu outrageusement facile donc barbant, jouer avec les avions au tir plus déployé sauve à peine la mise, car la faible puissance de ces tirs rend le jeu assez frustrant, on se fait toucher sans savoir pourquoi. Vous devrez surveiller ces impacts, au 3ème votre jauge de vie sera épuisée et ce sera le « Game Over ». Et de plus, pas de smart bomb… je ne sais pas pour vous, mais pour moi un vertical sans bombe, c’est un peu comme une pizza sans sauce piquante, il y a là un manque cruel d’un ingrédient assez fondamental qui donne toute la saveur !

Une production assez quelconque donc, sans rien d’addictif ni de vraiment plaisant. Un jeu qui se contente de reprendre des idées déjà vues, vues et revues, sans rien y apporter de vraiment personnel, en bref un jeu dont on peut ignorer l’existence sans en souffrir outre mesure. Retournez jouer à Raiden ou même à la marelle, on s’y amuse bien plus… Un des ces jeux respirant la banalité conjuguée à la faiblesse de la réalisation.

Un jeu sans âme ni raison d’être, quoi !