Quand on parle d’un shoot de chez Konami sorti en 1985, on pense de suite à Gradius; et bien là parlons un peu de Finalizer – Super Transformation (plus kitch que ça comme titre je vois pas).

Le jeu est un shooter vertical assez mou, on navigue tant bien que mal en essayant de compenser la lenteur de l’engin et de son tir par des mouvements rapides… C’est pas gagné, mais admettons que le jeu soit ainsi fait. Vous survolerez des décors ternes et d’une laideur assez repoussante (les captures d’écran ci-contre parlent d’elles-mêmes), le gameplay s’avère extrêmement pauvre, votre engin peut récolter quelques bonus, une possibilité de geler tout autour de vous (ce qui rend le jeu encore moins palpitant), quelques ennemis arrivent de ci, de là, sans rythme, dans la plus grande monotonie, et décrivent des déplacements à angle droit… C’est mou et soporifique…

Venons-en à la transformation de votre coucou en mécha, qui se veut être le principal atout du jeu. Et bien, elle ne fait que rendre encore plus rigide un gameplay qui n’en avait déjà pas besoin. Et elle diminue encore la cadence de vos tirs… Toutes ces possibilités sont sur un seul et même bonus qui change de lettre, choisissez bien…

Je passe sur la partie sonore du jeu, qui ne mérite même pas qu’on perde son temps. Avec des bip bip, on peut faire des BGM marquantes, encore faudrait-il qu’on puisse identifier un ou plusieurs thèmes, ici, que pouic, peaud’balle…

Un jeu d’une grande pauvreté, carrément indigent, si vous aimez le style de shmup au gameplay rigide et précis avec une cadence de tir limitée, tentez plutôt Trigon du même éditeur.