Flame Wing fut le premier et unique projet d’un petit studio nommé Itasenpara et composé d’un programmeur et d’un musicien. Les mauvaises langues diront que ce n’est pas étonnant vu le résultat, mais ce serait trop facile….

L’action se déroule donc dans un monde mythologique dominé par de vilains dragons, c’est alors qu’une créature légendaire va renaître de ses cendres afin de nous délivrer de l’emprise du roi des dragons. Cette créature étant, vous l’aurez compris, le mythique phœnix.
Pour vous aider dans cette tâche ardue, vous pourrez récupérer au cours de vos pérégrinations de nouvelles armes afin de gagner en puissance. Au total 3 armes, chacune modifiant la couleur de votre phœnix : « flame » (rouge), « ice » (bleu) et « spark » (vert). Malheureusement, celles-ci ne vous seront pas d’une grande utilité, car leur utilisation se trouve entachée par une erreur d’appréciation de la part du développeur.

Le problème est que vous perdez votre armement à la moindre collision, vous retrouvant impuissant avec votre tir de base face à des ennemis vraiment coriaces. Et donc au final, on s’efforce de progresser tant bien que mal en évitant les ennemis plutôt que de nettoyer l’écran. Ce qui a priori n’est pas le but dans un shmup.
Il aurait été plus logique, étant donné que vous disposez d’une barre d’énergie, de la perdre à la mort de votre phœnix.

Ceci a pour conséquence de rendre certaines phases vraiment désagréables, voir injouables. Surtout que récupérer une arme relève du parcours du combattant tant celles-ci sont rares.
Je n’ai malheureusement rien de plus à rajouter à propos du contenu tant celui-ci est pauvre, passons plutôt à l’aspect technique du jeu qui lui s’en sort un peu mieux…mais pas tant que ça.

Certes la première impression est bonne, car le 1er niveau est agréable à regarder et le phoenix est plutôt bien animé, mais on déchante très vite, car les niveaux suivants sont dans l’ensemble moins bien réussis et le design général des différents ennemis fait très cheap. Je m’efforce malgré tout à rester indulgent et à garder à l’esprit qu’il s’agit a priori d’un doujin et que l’équipe en charge du développement est vraiment minimaliste ; même si cela n’excuse pas tout.

Mais malheureusement nous sommes sur X68000, machine qui a prouvé, et ce déjà bien avant 1994, qu’elle en a dans le ventre. Et croyez moi sur parole, Flame Wing est loin d’exploiter les capacités de la bête, il serait sorti quelques années plus tôt, j’aurais été bien plus positif dans mes critiques. Au final, je ne sais pas trop quoi vous conseiller, à tester ou à éviter… Le jeu étant ni mauvais, ni bon, je suis incapable de trancher. Je choisi par conséquent la solution de facilité en vous laissant vous faire votre propre opinion.