Galaga ’88

Dans le club select des quelques ancêtres qui ont tout inventé, Galaga tient une place d’honneur. Un des tout premier shooters, parmi les plus mythiques, mais surtout parmi les plus directs et « primitifs » dans le bon sens du terme. Sortie 7 ans après le premier épisode, cette mouture 88 apporte son petit lot de nouveautés, sans rien changer pour autant au concept original : le principe est resté le même, des ennemis arrivent par vagues, une fois tous tués on passe au tableau suivant.
Les sprites ont pris des couleurs, les bêbêtes sont nombreuses et variées. Apparition aussi de jolis décors d’arrière-plan, à travers desquels on progresse d’une façon agréablement cohérente (l’arrière plan d’un tableau se rapproche dans le table suivant, on a bien l’impression d’avancer). Les niveaux sont découpés en « dimensions ». Pour passer d’une dimensions à l’autre, deux solutions :
– ramasser en cours de route 2 sortes de petites bombes que lâchent certains obstacles ou gros ennemis: après le prochain bonus stage, c’est le « dimension warp » et on passe à la suivante
– tuer le boss qui se trouve tout au bout des nombreux niveaux de la dimension
Car, oui, Galaga ’88 a des boss de fin de niveau (de grosses bestioles gentiment niaises, l’ajout d’éléments humoristiques étant aussi une des nouveautés). Les fans les plus durs ont même du être pris de spasmes en constatant que, pis que des boss, Namco ose même ajouter à tout ça un scrolling vertical, intervenant de temps en temps pour conduire le joueur d’un tableau à l’autre.
Les autres innovations sont principalement des points de détails, comme des ennemis qui se transforment, fusionnent pour en former un plus gros, se dédoublent, etc… Le bonus stage est toujours présent (renommé « this is galactic dancing »), avec une difficulté revue à la hausse: les trajectoires des cibles sont volontairement agaçantes et imprévisibles, les moucherons prennent même le temps de narguer le joueur en prenant des pauses riches en dandinements.
La partie son est très (très) sobres, avec uniquement des bruitages d’époque, et une très rare bande son blip blip.
La difficulté est élevée (ça va très vite), et le joue se joue en un seul crédit. Comme avec tous les Galagas ceci dit, cette version 88 est aussi addictive que son gameplay est basique, vous y reviendrez, plein.
Un épisode sympathique donc, qui introduit des éléments « modernes » (scrolling, boss,…) et une touche d’humour un peu crétin préfigurant la dérive à venir dans les jeux du genre (Cosmo Gang te ce genre de titres).
Testé par Katmoda
Test crée le 19/11/04 à 13:16, modifié le 4/05/16 à 16:53