Galaxy Force II
Pourquoi ce titre?
Désigne l’escouade dont vous faites partie pour sauver la galaxie.
Tout le monde connaît Afterburner et Space Harrier, mais il faut savoir que Sega à développé nombre d’autres shoots entre 1985 et 1994 utilisant des graphismes 2.5D. Galaxy Force II fait partie du haut du panier, même si c’est un titre plus méconnu que ses grands frères. Il propose de nombreuses originalités, mais surtout un univers et une ambiance… unique.
C’est simple, prenez les graphismes flashy 100% vintage de Space Harrier, ajoutez une musique jazzy / funky qui ferai pâlir de jalousie Cobra lui-même, assaisonnez de décors somptueux au dessins très soignés, de corridors à la Star Wars et d’un gameplay novateur, vous obtenez… Galaxy Force II.
L’innovation graphique de Sega un an après After Burner est surprenante. Certes, la vitesse est moins impressionnante, et on surprend même parfois du clipping (dans un jeu 2D c’est un comble quand même!), mais les sprites zooment de tous les cotés: canyons, tunnels, plaines, astéroïdes, colonnes, etc… on se fait même surprendre par des ennemis en passant au travers des sprites de nuages du niveau E!
Le jeu en lui-même reprend les contrôles du grand frère: un canon vulcain, un missile avec lock, et une manette de gaz. Cette dernière est indispensable, tant pour négocier les virages serrés que pour se dépêcher d’atteindre la fin du stage. Le vaisseau est équipé de boucliers et d’une jauge d’énergie qui s’épuise au fur et a mesure du temps de jeu et qui diminuera dramatiquement lors de vos divers contacts avec les corps étrangers de ces univers encore plus étranges (murs, obstacles, tirs ennemis, missiles…) le seul moyen de sauver votre énergie (et donc votre peau !) est de faire un carnage (les ennemis détruits sont comptabilisés en fin de zone) et surtout de vous magner les fesses !! On peu regretter par moment que le vaisseau ou d’autres éléments gâchent la visibilité, mais bon, que voulez vous, la transparence n’existait pas encore à l’époque 😉
Il y a cinq niveaux disponibles (A à E), sachant que le joueur peut commencer par n’importe lequel, et qu’une fois ceux-ci terminés il aura accès au « final stage ». Au niveau A, vous quittez votre mothership pour traverser un champ d’astéroïdes et plonger au centre d’une lune. Le niveau B, véritable claque graphique, se situe sur une planète couverte de magma avec de superbes vers de feu (Viewpoint? :). Le niveau C est un enfer vert regorgeant de bébêtes diverses et de décors travaillés, le niveau D est un « Sand Ocean » piégeur, et le E une belle promenade dans les nuages. Une fois tout ceci réglé, vous avez accès au stage final, ou vous traverserez une warpzone avant de déguster la forteresse ultime et son boss de fin.
Le jeu n’est en lui-même pas très dur, c’est surtout une course contre le chrono qui défile, et le seul petit bémol qui vient assombrir le tableau est une gestion parfois hasardeuse des collisions (c’est de la fausse 3D, ne l’oublions pas!)
En conclusion, un jeu unique honteusement méconnu, addictif, qui mérite le détour pour ses graphismes, son ambiance et son gameplay novateur d’évitement d’obstacles (certains tunnels, c’est du Starwing avant l’heure !).
Une vidéo pour se faire une idée.
Testé par Maldoror
Test crée le 26/02/05 à 15:42, modifié le 4/05/16 à 16:50