Gradius Collection
Pourquoi ce titre?
Vous rigolez, là ?Au menu de cette compilation, outre une « galerie » tout à fait anecdotique (écoute des musiques du jeux, quelques vidéos d’intro…), vous trouverez dans leur version arcade Gradius (1985), Gradius II (Gofer No Yabu, celui de 1988 donc), Gradius III (1989, chouette c’est pas la version Super Nes !!!), Gradius IV (1998, ma petite friandise, mention spéciale aux bulles de l’espace !), et allez, parce que chez Konami on est comme ça, vous trouverez aussi Gradius Gaiden (1997, sorti uniquement sur Playstation). Je n’entrerai pas ici dans le détail de chacun des jeux, je vous renvoie plutôt à leur test respectif, sachez tout de même que les portages sont excellents.
« Et où est donc Gradius V ? » me demanderez-vous péremptoirement, « Torchez déjà ceux-là, bande de blancs becs ! » que je vous répondrai tout de go, car tous ceux qui s’y sont frottés vous le diront : Gradius, c’est méchant, c’est même très méchant !
Et c’est là que le joueur soucieux de la qualité de ses loisirs s’interroge : sortir en 2006, et en Europe, une compil’ de vieux shoots réputés 100% viande rouge, sur PSP qui plus est, ça ne risque pas d’attirer les foules… Mais c’est trop vite oublier que Konami n’en est pas à sa première compilation de vieilleries ! Ici, tout a été pensé pour le joueur :
– pour son confort d’abord, les touches sont organisables comme bon vous semble et les auto-fire sont disponibles. De plus, l’affichage est réglable et permet de jouer sur écran 16/9, avec peut-être un léger flou, mais je chipote… Il est à noter que tous les titres sont jouables au stick (et merci bien parce que la croix de la PSP fat…). Bref, tous ces petits réglages font que le soft s’avère tout à fait adapté au support.
– pour ses nerfs ensuite, il est possible de sauvegarder sa progression à tout moment du jeu. « Sacrilège ! » diront les puristes, car la difficulté en prend alors un sérieux coup dans les reins (je vous rappelle qu’en temps normal une vie perdue dans un Gradius signifie retour en arrière avec arme de base…), mais avant de crier au scandale, réfléchissons : nul n’est obligé de sauvegarder, et surtout, à l’heure des jeux où on ne perd jamais, il me semble que Konami a eu une bonne idée et a trouvé là un moyen d’accrocher les novices à moindre coup ! Sachez qu’il est même possible, histoire de coller au goût du jour, de régler le masque de collision de votre vaisseau !!! (classique, c’est-à-dire tout le vaisseau, ou réduit)
Au final, si vous aimez les shoots et que vous possédez une PSP, cet achat s’avère indispensable et ce malgré une certaine aridité (5 jeux seulement au bout du compte, pas de musique remixée ni de bonus extravagants…). Tout le monde y trouvera son compte, les vieux brisquards, les « one créditeurs », les nostalgiques et même, chose rare, les nouveaux venus dans le shoot qui ne seront pas trop écœurés grâce aux sauvegardes. Un conseil toutefois : n’abusez pas de ces sauvegardes, les Gradius sont avant tout des jeux d’endurance/performance, à trop sauvegarder, vous passeriez à côté de l’essence de la série.
Testé par Hydeux
Test crée le 9/03/08 à 11:21, modifié le 3/10/17 à 17:31