Sympathique shooter vertical, tout en 3D, avec une légère perspective (pas assez prononcée pour devenir gênante), Idinaloq propose 4 courts niveaux à l’intérêt variable dans une ambiance manga réussie.

On peut choisir parmi plusieurs vaisseaux, pilotés par autant de petites écolières, différant par leur armement. Celui-ci est d’ailleurs assez inhabituel: un bouton pour le tir frontal, un pour le tir « côté vers l’avant », un pour le « côté vers l’arrière ». 2 boutons simultanés activent soit un bouclier qui absorbe les tirs ennemis et recharge la jauge d’un gros laser, soit le gros laser quand celui ci est prêt. Je n’ai personnellement pas saisi l’intérêt des tirs vers le côté, on finit le jeu sans s’en servir une seule fois…

Les niveaux ont un design plutôt sympa, avec de belles scénarisations niveau décors et quelques effets de profondeurs assez réussis. Gros point noir cependant: le dernier niveau. Statique, répétitif et figé, il s’agit juste de l’affrontement contre un bâtiment (arf) aussi sexy et animé qu’un fer à repasser mort.

Le côté répétitif est d’ailleurs le point faible d’Idinaloq: on s’ennuie souvent un peu. Les boss sont interminables et lourdingues, avec des séquences trop visibles (tir, 2 ennemis, tir, goto 1). Le boss crabe du level 3 est par exemple un monument d’ennui. De même pour les vagues durant les niveaux, on voit tout venir à 10 km, et les mêmes schémas se répètent souvent.

Le jeu gère le scratch ainsi que quelques autres bonus permettant d’augmenter son score.
Au final un dojin au look réussi, mais trop court, un peu trop facile et pas toujours motivant.