Retour vers  1996 JStone Heads

8/10 Très bon

Graphisme
Définitivement kawai.
Son
Thèmes connus enrichis en amphétamines qui collent parfaitement à l'action et à l'humour du jeu.

Versions existantes

Meilleurs joueurs

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Jikkyou Oshaberi Parodius – Forever with me

  • 2 simultanés
  • Scrolling horizontal

Aaaahh! Parodius! LE shmup qui rompit avec le sérieux du genre! Ses graphismes kawai, ses musiques entrainantes, ses nombreuses références à d’autres jeux Konami, tout cela lié à la perfection avec humour et efficacité sur l’ossature d’un Gradius. Car Parodius est le digne rejeton de ce dernier. Il n’est pas question, ici, de jouer à Marine Malice même si les graphismes enchanteront les enfants (encore qu’avec la génération actuelle qui ne trouve de Salut que dans la 3D… mais je m’éloigne du sujet).

Rester en vie dans ce jeu peut être dur. Tout dépend du choix de la difficulté de jeu initiale (il y a 7 niveaux de difficulté sélectionnables au départ) et de l’adéquation entre le joueur et le personnage qu’il dirige. Chacun trouvera un personnage à son goût parmi les 16 disponibles au départ (plus 2 cachés dont un avec le canon Vulcain d’Axelay). Leurs armements différent beaucoup ainsi que leurs hitboxes qui sont du genre imposant.

Concernant le gameplay, il n’y a rien de spécial à dire puisqu’il dépend du niveau de difficulté. On ne s’ennuie pas en attendant la vague d’ennemis suivante, occupé qu’on est à ne pas se manger le décor ou à chercher les animations d’arrière-plan et on ne peste pas contre les checkpoints puisque ce système de recommencer un niveau à partir du dernier checkpoint est optionnel dans cet opus. Les niveaux sont au nombre de 8 par loop et rappellent ceux qu’on avait pu voir dans les autres volets de la série.

Dans l’ensemble, il y a peu de références qui n’aient pas déjà été utilisées dans les autres Parodius. Alors on a droit à des apparitions d’éléments propres à Parodius avec des petites modifications: le vaisseau-chat ainsi que sa déclinaison porcine, des pingouins bleus et roses en-veux-tu-en-voilà qui font un peu tout et n’importe quoi dans l’arrière-plan, des écolières ou des Moais exhibitionnistes quand ils ne sont pas travestis en écolières!

Une des nouveautés de ce troisième Parodius est la présence d’un jeu dans le jeu où il faut faire la chasse aux fées cachées dans le décor, équivalent des bonus cachées des jeux Capcom (1943, Black tiger, Side arms,…) ou de la série Darius. Un autre gadget qui explique le titre de cet opus (« Chatting Parodius Live ~ forever with me ~ ») est le fait que le jeu est commenté (en japonais) par une sorte de déjanté et de sa consoeur (en mode 2 joueurs). Pas de souci: s’il vous gave, vous pouvez lui fermer son clapet dans les réglages. En tout cas, il est beaucoup plus supportable à entendre que dans la version SNES.
La possibilité de sauvegarder une partie fait son apparition et chacun est libre de s’en féliciter ou de ne pas s’en servir. Ça se révèle utile lorsqu’on veut progresser dans les loops sans avoir à se bloquer une journée entière pour y arriver ou pour réussir à capturer toutes les fées cachées dans le jeu.

Cette version diffère de celle existant sur Super Nintendo (bien qu’ayant des niveaux identiques pour la plupart), avec quelques variations dont des niveaux bonus venant s’intercaler lorsque vous établissez un nouvel Hi-score de niveau. Ces interniveaux (appelés « Accidents ») sont le prétexte à mettre un peu de 3D si chère à la Playstation mais ne sont pas un grand apport au jeu. Ce qui fait vraiment la différence entre les 2 versions (une version Saturn existe également et semble être très proche de la version Playstation), ce sont les options de jeu et le mode 2 joueurs, en plus de l’absence de ralentissements. On peut donc jouer à 2 en coopération (alors que c’était chacun son tour sur SNES) et il y a la possibilité de régler le jeu pour qu’un joueur déclenche une fury (déluge de tirs dans toutes les directions) à force de se faire tirer dessus par l’autre joueur!

Autre cocasserie du jeu à deux, un joueur peut se servir de l’autre comme d’un ballon de foot indestructible qui balaie tout sur son passage. La maudite case d’upgrade « Oh my God! », qui vous ôte tout votre arsenal lors des parties de roulette, peut être remplacée par un jeu de machine à sou. Les différences de design des deux versions ne font pas pencher la balance d’un côté plutôt que de l’autre, chaque version ayant ses spécificités qui les feront être appréciées l’une et l’autre. Enfin cette version PS bénéficie de 2 score attacks (appelés omake) dont l’un se passe sur un circuit automobile. Que du bon pour ces ajouts propres à la version PS dont l’absence de ralentissements.

La bande-son reste fidèle à l’esprit des Parodius: mélange de thèmes classiques ou de standards avec des thèmes d’autres jeux Konami, le tout dans des versions bien rythmées et guillerettes. Là encore, les bandes-son diffèrent dans leurs arrangements entre version SNES et Playstation mais il n’y a pas cette différence de qualité qu’on constatait entre les versions SNES et Playstation de Parodius Da! (la version SNES était bien meilleure).

Konami signe là un très bon shmup sur une recette qui a fait ses preuves et qui prend une saveur inédite grâce aux interactions du mode 2 joueurs.

Testé par Androïde

Test crée le 14/05/05 à 01:54, modifié le 5/10/17 à 18:07