Juste après avoir sorti un ESP Galuda plutôt facile (pour un Cave), cette bande de joyeux sociopathes sortait à la surprise générale un nouveau shoot dont personne n’avait entendu parler, Mushihime Sama.

Fini les ambiances futuristes militaires d’un Ketsui ou d’un DDPDOJ, fini les personnages doté de pouvoir télé-khynesiques d’un ESP Ra.De. ou d’un ESP Galuda puisque c’est dans le monde bucolique des petits gros insectes peuplant un sous-bois que vous allez vous retrouver projeté, à blaster du coléoptère en veux tu en voilà !

D’entrée, le jeu vous propose de choisir entre un mode « normal » (pour du manic) et un mode « maniac » que je n’ai pas testé de peur de me ridiculiser devant mon voisin de borne qui lui arrivait « tranquille » au stage 5 sans perdre de vie. Ensuite vous avez le choix entre trois types de tirs différents, large, moyen ou étroit. Je m’installe et zou, roulez jeunesse : je choisi le mode normal et prends le tir étroit.

La première impression visuelle est curieuse : autant le décor est super détaillé et très fin, autant les items bonus semblent pixélisés et sorti tout droit d’une mégadrive. Pas grave en fait parce que j’ai pas trop le temps d’admirer le décor. Le premier niveau se déroule sans accrocs, et je me retrouve en face d’un énorme scarabée qui doit faire les deux tiers de l’écran. Le nouveau hardware de Cave semble capable d’afficher des sprites monstrueux et en grand nombre, comme à la grande époque de Toaplan. Pattern de tir intéressant autant que stressant : le cafard m’envoie un maillage qui, s’il n’est pas très serré, me saute à la gueule de plus en plus vite, va falloir apprendre.

La suite s’emballe, y’a de + en + de sprite, de boulettes, les ennemis de + en + résistants, le tir devient de plus en + gros et je pige (enfin) le fonctionnement de l’option (mais si, rappelez vous Gradius V) qui peut soit suivre le vaisseau, soit se maintenir en formation autour de votre perso.

Pour le scoring system, vous récoltez de items de plusieurs tailles, chacune ayant une valeur différente à la fin du stage (y’a peut être une autre subtilité mais j’ai pas eu le temps de voir). La courbe d’apprentissage semble assez linéaire sur les trois premiers niveaux mais j’ai pas eu le temps d’approfondir plus, il faudra attendre le portage sur la PS2 pour juger.

Je dirais la même chose pour le son, tant le volume des bornes à coté était fort (Raiden III, Ketsui et Strikers 1945 II, en plus d’une techno d’ambiance diffusée dans la salle…)

Reste qu’à voir jouer les autres (bon) joueurs, ce shmup semble plutôt réservé aux velus tatoués. Y’a de la boulette partout passé le 3ème niveau à tel point que le hardware semble être mis complètement à genoux, à moins que les ralentissements ne soient voulus, histoire de laisser une « chance » au joueur intrépide.

Ces quelques parties m’ont plutôt laissé une bonne impression et me font espérer avec fébrilité que le portage prévu sur PS2 soit de qualité pour profiter pleinement du potentiel de ce titre. Vivement cet été !!!