Shin'en qui a déjà réalisé les excellent Iridion 3D et Iridion II sur Gameboy Advance, récidive sur DS avec Nanostray. Proche de la vue d'Iridion II, Nanostray propose un gameplay plus proche des productions actuelles et démontre avec brio dans un trailer que la Nintendo DS est loin d'être mauvaise en calcul 3D. De plus Nanostray disposera d'un système deux joueurs en connection sans fils en coopération ou l'un contre l'autre, plus un ranking internet accessible sur le site officiel du jeu, le tout sur 10 niveaux. L'utilisation de l'écran tactil est à prévoir pour gérer les armes en temps réel et inspécter les boss durant l'affrontement. Le jeu est prévu pour juin 2005 et me donne une sacré envie d'acheter une DS.
Nanostray
A.k.a. Danshaku
Bien peu de shmups sont sortis sur GBA: cinq ou six. Parmi ceux-ci, on trouve des portages, des remakes, et euh… voilà. Pourtant, deux titres font exceptions à la règles : il s’agit d’Iridion 3D (accessoirement le premier shmup de la gba) et Iridion II. Si les deux faisaient preuve d’une réalisation exemplaire, le gameplay du premier était mou et le deuxième laissait une envie de « plus! » à la fin. Pour Nanostray, Shin’en (c’est des allemands, on dirait pas mais c’en est) se retrouve une fois de plus en charge du premier shmup sur une console portable Nintendo. Qu’en est-il?
Au premier lancement, on se retrouve sur l’écran titre, première déception: Shin’en n’a ni inséré d’introduction (d’ailleurs, l’histoire est bien planquée dans le manuel) ni le génial générateur de musique d’Iridion II. On arrive directement au menu, où l’on propose 3 modes de jeu : Adventure, Arcade, et Multiplayer. Le dernier (Challenge) n’est disponible qu’après avoir fini le mode Adventure.
Le jeu se compose de huit niveaux, que l’on parcourt dans le mode Adventure. On peut les revisiter dans le mode Arcade, et les finir avec différentes conditions en mode Challenge.
Au niveau du jeu en lui-même, première constatation : c’est beau. Très beau. Les décors sont magnifiques, colorés, les ennemis superbement animé, les boss complexes : Nanostray n’a rien à envier à un Ikaruga.
On retrouve la même vue que dans Iridion II, à savoir une vue trois-quarts arrière, ainsi que globalement le même feeling R-Typien et Viewpointien pour les niveaux mais ce n’est pas pour autant qu’une grosse mise à jour.
Côté armement, on a droit à 5 armes (plus une smartbomb), directement accessibles à partir du début : un tir frontal classique, un tir uniquement horizontal, des têtes chercheuse et une sorte de rayon électrique qui « colle » à l’ennemi jusqu’à sa destruction. Toutes ces armes ont un second mode de fonctionnement : le tir frontal devient un laser-de-la-mort DoDonPachi-esque, le tir horizontal augmente de cadence, les têtes chercheuse deviennent une réplique très puissante d’un Stardust Revolution (l’attaque de Mü dans les Chevaliers du Zodiaque) et enfin, le rayon électrique devient un champ électrique. Ce second mode épuise une jauge qu’il faudra recharger à l’aide de pièces bleues (j’y reviendrais). Ces armes ont tous à un moment ou à un autre leur utilité, (sauf peut-être le tir horizontal) le truc étant de savoir quand les utiliser.
Côté ennemis, on peut y distinguer grosso modo deux types: les gros et les petits (plus encore les boss et les trucs spéciaux hors-catégorie). Les gros sont résistants, sont susceptibles d’envoyer des boulettes, et lâchent des pièces jaunes (bonus) lors de leur destruction. Les petits eux, arrivent par vague, et n’envoient pas de projectiles. Si l’on arrive à tuer la vague entière, on est récompensé par des pièces bleues.
Les contrôles sont bien pensée : L ou A pour le tir principal, B pour le secondaire, et la smart est judicieusement placé en X, minimisant les risques d’activation par erreur. Seul défaut majeur, le changement d’arme : celui-ci passe par l’écran tactile. En plus de saloper l’écran en y mettant ses doigts, on a vite fait de détourner quelques précieuse seconde son attention de l’écran supérieur, ce qui peut être, comme dans tout bon shmup, fatal.
Nanostray a une replay value assez faible : après avoir fini le mode Adventure, on pourra toujours se débattre sur le mode Arcade (chose surprenante, il est impossible de passer tout les niveaux en une fois comme dans un vrai jeu d’arcade…). Quant au mode Challenge, on ne peut pas dire qu’il soit terriblement passionnant : finir le niveau N avec un score supérieur à S, avec une seule vie, en n’utilisant aucune arme secondaire, sans smarbomb etc…
Finalement, le principal intérêt de Nanostray reste le scoring, assisté par le World Ranking du site web. En effet, il est assez élaboré. On reçoit des points : en détruisant des ennemis, en utilisant le moins de vie et de smartbomb bien sûr, mais surtout en enchaînant les vagues d’ennemis et leur précieuses pièces bleues. Le par coeur est conseillé pour pouvoir battre les records.
Ce test a été originellement écrit pour DSTouch, est lisible dans sa forme original et moins belle là.
Testé par PetitPrince
Test crée le 29/09/05 à 00:22, modifié le 5/10/17 à 22:04