[voix grave façon Barry White] Pom popopom popopom pom pom…
[voix de fausset façon Barry White castré] Oh ! Nounours !

Si vous pensiez que Sengoku Blade était le seul shmup horizontal estampillé Psikyo, détrompez-vous : il y a aussi Pilot Kids. Ce jeu est un peu inhabituel pour ce développeur car il vous emmène à mille lieues du carnage guerrier de Strikers 1945 et des épopées chambara-esques de Sengoku Blade. Ici, c’est dans un univers nettement plus familier qu’on se bat : un méchant extraterrestre a en effet donné vie à tous les jouets de votre maison ! N’écoutant que votre courage, vous sautez dans votre petit avion et vous apprêtez, les larmes aux yeux, à détruire tous ces machins en plastoc pour lesquels vous avez dû tanner votre mère pendant des heures. Y a pas à dire : vu le nombre de jouets que vous avez, vous êtes vraiment un gamin pourri.

On s’aperçoit vite que Psikyo n’a pas adouci seulement l’univers, sympathique à défaut d’être original (Toy Story, Toy Soldiers, Army Men et Micro Machines sont déjà passés par là) : le jeu est lui aussi nettement plus facile que les autres Psikyo. Simpliste, non : vous pouvez locker une série d’ennemis avec le second bouton, dans l’ordre de votre choix, puis lancer un puissant missile qui détruira ces ennemis à la chaîne (et, si vous avez bien prévu votre coup, les ennemis non lockés sur son chemin) en vous donnant d’importants multiplicateurs. Un système sympa et agréable à utiliser, qui améliore considérablement le gameplay. Mais les vétérans de l’esquive à travers cinquante boulettes par écran se sentiront cruellement seuls, d’autant plus que les programmeurs ont cru bon de donner au tir frontal du joueur la possibilité d’annuler la plupart des tirs adverses ! Passé l’effet de surprise de certaines attaques, il est ainsi facile d’arriver au bout du jeu en un crédit. Le comble pour un Psikyo.

Pilot Kids est donc un jeu au gameplay agréable mais à la durée de vie plus limitée que les autres jeux Psikyo. On le conseillera sinon aux jeunes joueurs, du moins aux débutants du shmup.

– Bonne nuit Nicolas ! Bonne nuit Pimprenelle !
– Bonneu nuit Nounouuuurs !